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Les oscillations jouent un grand rôle dans le mal de mer. On distingue le roulis pour les oscillations de côté et le tangage pour les oscillations d’avant en arrière. Ici, le ferry « Côte-d’Azur », entre Calais et Douvres. © Christian Besnard/LVDR

Il était une fois dans La Vie du Rail – 85)Train, voiture, bateau, avion. Pourquoi vous avez mal au coeur

11 octobre 2019
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Profitez de nos archives en nous signalant ce que vous souhaitez relire et redécouvrir. Retrouvez les nouveaux matériels, les grands travaux, les événements qui ont marqué la SNCF… Une plongée dans l’aventure du rail.

Faites-nous savoir vos envies dès à présent en nous écrivant au 29, rue de Clichy, 75009 Paris ou par mail à : margaux.maynard@laviedurail.com

 

85) Train, voiture, bateau, avion. Pourquoi vous avez mal au coeur (cet article est tiré de nos archives, il date d’il y a 23 ans)

Le mal des transports guette tous les voyageurs. L’automobile est la première citée, le bateau vient ensuite. En avion, il est en voie de disparition. Le train est plus rarement en cause mais l’arrivée prochaine des pendulaires risque de modifier la donne.

Le mal est aussi vieux que le transport lui-même. Et l’évolution technologique des modes de locomotion du char à boeufs à la navette spatiale ne l’a pas fait disparaître.

Ce qu’on appelle le mal des transports guette tous les voyageurs. Les marins eux-mêmes peuvent y être sujets. Quant aux astronautes, ils en sont atteints une fois sur deux. Les voyageurs ferroviaires ne sont que plus rarement touchés le taux est estimé à 2,5 % selon une étude britannique. L’automobile, en revanche, est le moyen de transport le plus souvent cité dès que l’on parle de nausées. Quel enfant n’a pas « rendu » son pique-nique à l’arrière de la voiture familiale ? Quant au bateau, il arrive en seconde position.

D’après certaines études, citées évidemment par des laboratoires médicaux, 30 % des Français en souffriraient. Les symptômes sont bien connus. Le mal au coeur peut aller jusqu’à nous faire plier à angle droit et se manifeste d’abord par une pâleur suspecte. Ce sentiment de malaise peut s’accompagner d’une respiration irrégulière avec chaleurs et sueurs froides.

Chez certains, le malaise est tellement intense, que l’on en vient à souhaiter un vomissement qui, bien souvent, n’est même pas libératoire.

Immanquablement, la victime de ces troubles a tendance à les attribuer à toute une série de facteurs directs et palpables mais qui ne se montrent pas déterminants. C’est le voisin d’avion qui sent la sueur, la personne assise dans votre compartiment qui dévore des oeufs durs après avoir enlevé ses chaussures. Mais, il faut le rappeler, le seul vomissement ne caractérise pas le mal des transports même si, bien souvent, il s’agit de sa manifestation la plus concrète.

La cinétose – le nom scientifique du mal des transports – pose problème aux médecins. D’abord, elle n’a pas une seule cause mais plusieurs qui sont très variées. Et sa forme varie également selon les individus et les situations. Untel, sensible au roulis d’un navire en Méditerranée, ne le sera plus confronté au tangage d’un cargo en plein océan Atlantique.

Voyageurs TGV Duplex

Lorsque la SNCF a conçu le TGV Duplex, elle a soumis à des batteries de tests des centaines de voyageurs. 4 % d’entre eux ont dit être gênés. © Christophe Recoura/LVDR

 

Certes, il existe des cas limites qui font à chaque fois des ravages. Pour le mal de mer, nul n’est vraiment à l’abri à bord d’un ferry lorsque la houle se lève. Si l’anxiété ou la peur s’en mêle, même les plus endurcis peuvent y succomber. Les soldats alliés de la première vague du débarquement du 6 juin 1944, qui ont attendu longtemps l’heure H dans des barges, ont amplement eu le temps de s’en rendre compte. Plus de la moitié de leurs homologues parachutistes ont connu les mêmes affres avant de sauter sur Sainte-Marie-du- Mont ou sur Sainte-MèreÉglise. Depuis, les militaires ont étudié ces phénomènes. Et pour cause, ils peuvent annihiler la combativité des meilleurs soldats. Chez les parachutistes, à la veille d’une opération commando, le pourcentage de malades peut atteindre 80 % à cause du stress et de la brutalité des secousses de l’appareil.

Il existe toutefois des causes physiologiques relativement identifiées. Les problèmes prendraient naissance dans une petite cavité de l’oreille interne, le labyrinthe, ou système vestibulaire. Cet organe, détectant le moindre mouvement, joue un rôle important dans l’équilibre ou le déséquilibre de l’être humain. Il est donc particulièrement sensible aux oscillations et à toutes autres accélérations. « Toute variation de la gravité peut créer des problèmes de nausées. Et, paradoxalement, un individu doté d’un système vestibulaire très sensible sera confronté à des problèmes de cinétose », explique Théophile Ohlmann, professeur de psychologie différentielle à l’université de Grenoble. « Du coup, commente Michael Griffin, professeur à l’université de Southampton et spécialiste de la cinétose physiologique, seuls ceux qui n’ont plus de système vestibulaire ne sont jamais malades. »

Reste que, si les personnes atteintes chroniquement sont plutôt rares, ce sont bien les oscillations qui provoquent généralement le mal des transports. Ainsi, selon Michael Griffin, les oscillations verticales déclenchent des malaises à des fréquences comprises entre 0,125 Hz et 0,25 Hz et très rarement au-delà de 0,5 Hz, ce qui représente deux oscillations par seconde. Ce sont typiquement celles à qui l’on a affaire dans la naissance du mal de mer.

On distingue le roulis pour les oscillations de côté et le tangage pour les oscillations d’avant en arrière. Et il y a des énigmes. Pourquoi, en dépit de ces oscillations, le conducteur ou le pilote n’est-il jamais malade ?

« La cinétose n’est pas une pathologie comme une autre, elle ne s’attrape pas par un virus, elle ne correspond à aucun dysfonctionnement des récepteurs perceptifs, elle combine en fait des aspects physiologiques et des aspects psychologiques comportementaux », explique le professeur Ohlmann. Dans les cas extrêmes, la suggestibilité et le conditionnement peuvent intervenir. Et ce professeur de citer le cas de cet individu attaché, les yeux bandés, à une barque scellée au sol devant la plage. En entendant le bruit de la mer, il était aussitôt malade. Une expérience qui tend à prouver l’existence d’une forte autosuggestion chez certains.

 


Ça chahute avec la pendulation passive

X 2000 suédois

L’X 2000 suédois, comme le Pendolino italien, est doté d’un système de pendulation active. © Christophe Recoura/LVDR

 

Lorsque le train roule droit à vitesse constante, le voyageur n’est soumis qu’à son poids, mais il suffit que le train aborde une courbe pour que s’exerce sur lui un effort transversal. Aussi, certains ont songé à incliner la caisse pour diminuer cet effet. C’est la pendulation qui consiste à incliner la caisse vers l’intérieur de la courbe de façon à compenser l’insuffisance de dévers. On est malade lorsque le réglage est « trop bon » : on voit le paysage se balader alors que l’on ne sent rien. C’est l’exemple même du conflit sensoriel. L’un des remèdes consiste à restituer un peu de sensation transversale pour le voyageur. Reste qu’on distingue deux systèmes de pendulation. Avec la pendulation active, on incline artificiellement les caisses en courbe à l’aide d’un système hydraulique comme sur le Pendolino et l’X 2000. Un détecteur d’entrée en courbe, placé sur le premier véhicule, commande l’inclinaison successive des caisses de façon séquencée. Avec la pendulation passive, le principe consiste à placer le centre de rotation de la caisse au-dessus de son centre de gravité. Du coup, dans une courbe, le bas de la caisse est déporté vers l’extérieur provoquant automatiquement l’inclinaison de la caisse vers l’intérieur de la courbe. Et ça chahute plus pour les voyageurs.


À côté des oscillations, d’autres causes mettent en avant le conflit entre les différents modes sensoriels, par exemple, entre le sens de l’équilibre, sa propre perception de la gravité, et la vision. Il en va ainsi lorsque l’oeil observe un mouvement que les récepteurs des accélérations ne perçoivent pas de la même façon. Voilà pourquoi certains évitent absolument le mouvement des vagues à travers le hublot. Autre exemple, en voiture, c’est bien souvent parce que l’enfant ne voit pas la route mais uniquement le dossier du siège de face qu’il se sent mal. « Il faut préserver une meilleure visibilité pour les enfants », souligne Michael Griffin. D’autres cinétoses sont attribuées à des problèmes de contrôle postural, qui prennent en compte non la gravité mais l’axe autour duquel se produisent les oscillations du corps lors de la recherche de l’équilibre.

Bref, il semble que l’on soit encore loin du remède universel et donc de l’explication synthétique du mal des transports. Du coup, les médicaments proposés, des sirops aux remèdes homéopathiques, ne donnent pas encore des résultats garantis. Ils ont avant tout tendance à ralentir l’activité du malade. Ce que l’on peut dire, c’est que les choses s’arrangent avec l’accroissement des performances technologiques. Et ce pour tous les modes de transports : dans l’avion, où le petit sac en papier n’a presque plus d’utilité, en voiture, et même en bateau avec la multiplication des navires à grande vitesse dotés d’un système antiroulis. Le TGV, quant à lui, n’est pas souvent mis en cause, même si l’on a déjà vu des voyageurs incommodés à son bord. Ainsi, le 15 juillet, entre Paris et Lille, trois personnes ont été malades dans une même voiture. La SNCF n’a pas du tout négligé le risque de cinétose, lorsqu’elle a conçu son TGV Duplex. Elle a fait appel à Michael Griffin, l’un des pontes du sujet. Surtout, elle a lancé des batteries de tests avec questionnaires à des centaines de voyageurs.


TGV classique ou TGV Duplex : la voie dans tous les cas…

TGV Duplex

Les déplacements transversaux, plus importants
à l’étage du Duplex, ne seraient pas facteurs de nausées. © Christophe Recoura/LVDR

 

La SNCF a fait appel à un spécialiste de la cinétose, le professeur Michael Griffin, pour étudier le cas du TGV Duplex. Mais à l’entendre, c’est moins sur le matériel que l’on peut agir que sur la voie. « Car ce sont principalement les accélérations verticales qui peuvent créer des cinétoses avec les TGV, il faut donc travailler sur l’infrastructure », explique le professeur. Il en va ainsi de la ligne TGV Sud-Est dont certains tronçons ont un profil en forme de montagne russe. Ainsi, en dépit des courbes de raccordement, lorsque l’on passe d’une rampe de 35 ‰ à une descente, et ce à une vitesse de 270 km/h, il n’est pas exceptionnel que certains éprouvent une certaine gêne. En revanche, les déplacements transversaux dans les courbes même s’ils sont plus importants par définition à l’étage du TGV Duplex, plus éloigné du centre de rotation de la caisse que le niveau inférieur, peuvent causer des mouvements de plus grande amplitude. « Mais, explique le professeur, ils ne sont apparemment pas facteurs de nausées. » N’hésitez pas, dès lors, à tester la croisière à l’étage.


Au total, le bilan paraît satisfaisant avec un pourcentage de 4 % de déclarations de gêne, dont moins de 2 % de vrais malaises.

Aujourd’hui, la question se pose pour le train pendulaire qui va se multiplier un peu partout en Europe et dans le monde. Du fait de son balancement programmé, certains, comme le professeur Théophile Ohlmann, imaginent que le taux de voyageurs touchés pourrait être beaucoup plus important que dans les trajets ferroviaires classiques. De l’ordre de 10 %.

En fait, à questionner les personnes qui ont testé soit des pendulaires tels que l’X 2000 en Suède ou le Pendolino en Italie, tous deux équipés d’un système de pendulation active qui anticipe le virage grâce à des calculateurs, soit le Talgo Pendular espagnol, qui ne dispose que d’un mouvement de pendulation passive qui incline la caisse naturellement au gré des virages, les trains suédois et italien provoqueraient moins de malaises que l’espagnol. Toutefois, certains se sont sentis mal dans l’X 2000, reconnaissant qu’il leur était impossible de lire à son bord. Et il apparaît que d’autres ont été malades dans le Talgo. En matière de mal des transports, l’expérience demeure le meilleur remède : pour s’y habituer, mieux vaut prendre plusieurs fois l’avion ou le pendulaire…

Laurent BROMBERGER


En auto, le roulis n’est plus ce qu’il était

Voiture DS - famille

Les moelleuses banquettes arrière des DS ont rendu malades bien des enfants. © Rapho

 

On les a vues pendant longtemps ces lanières de caoutchouc accrochées à l’arrière des voitures, traînant comme des queues de souris. Elles servaient, disait-on, à se « raccrocher à la terre », à chasser l’électricité statique du véhicule et surtout à éviter le mal au coeur. Les fameuses DS en portaient souvent et nombre d’enfants du baby-boom, enfoncés dans ses moelleuses banquettes arrière, y ont laissé leur quatre-heures. Était-ce la faute à sa suspension hydropneumatique ?

Aujourd’hui, les petites lanières se sont raréfiées. En est-il de même pour les nausées d’origine automobile ? Sans doute. Une chose est sûre : les voitures contemporaines n’ont plus beaucoup de roulis.

Il suffit de comparer le comportement d’une ancienne, la Dauphine, et d’une nouvelle, la Twingo, sur un virage pour s’en convaincre. S’il est un peu serré, la caisse de la première a tendance à sortir du virage tandis la seconde tient beaucoup mieux la route.

Les constructeurs ne se sont pas attaqués bille en tête au problème de la cinétose en tant que telle. En revanche, c’est en améliorant la sécurité active du véhicule en limitant sa dérive – c’est-à-dire la tendance naturelle à survirer – qu’ils sont parvenus à faire baisser le taux de cinétose. Les amortisseurs rigidifiés et l’ajustement de la raideur antiroulis entre les essieux avant et arrière ont également beaucoup joué. Au point que certains – comme Citroën avec sa Xantia Activa – proposent aujourd’hui un système de contrôle actif de roulis. Mais ce type de système a un prix que la plupart des conducteurs ne sont pas prêts à payer, d’autant que les systèmes actuels de suspension et de tenue de route de la plupart des modèles présents sur le marché, sont déjà suffisamment performants.

En revanche, les transferts de masse dans le sens de la marche coups de freins brusques et fortes accélérations demeurent une cause fréquente des vomissements surtout pour les jeunes enfants privés de vue à l’extérieur. Il faudrait donc en conclure que ceux qui sont malades en voiture – les enfants particulièrement – ne le sont pas uniquement parce qu’ils ne voient pas la route mais parce que le chauffeur conduit brutalement. Encore une bonne raison pour lever le pied.

L. B.


En avion, le tournis n’est plus dans les manuels

Hublot d'avion

Regarder au travers d’un hublot peut provoquer le mal de l’air. © Étienne de Malglaive

 

Le mal des transports en avion, une pathologie en voie de disparition ? À en croire le docteur Patrick Rodriguez, chef du service médical vaccinations et passagers à Air France, l’aérocinétose, ce mal de l’air qui vous donne le tournis, fait partie du passé puisque désormais en avion, « il n’y a plus de balancement, plus de roulis, plus de tangage. Les avions sont plus stables qu’auparavant, ils volent plus haut, les radars de bord permettent d’éviter les turbulences… D’ailleurs, ajoute-t-il, ce mal n’est même pas évoqué dans le manuel de secourisme qu’on donne aux équipages ». Pour le professeur Michael Griffin : « Dans la plupart des cas, le mal de l’air naissait surtout lors de l’approche, vers l’atterrissage, où les perturbations étaient parfois maximales. Aujourd’hui, les appareils ont des temps d’approche beaucoup plus rapides. » Chiffres à l’appui, Patrick Rodriguez, cite pour sa part le manuel de l’Enac (École nationale de l’aviation civile), édité en 1981, qui indiquait déjà que seul 1 % des passagers étaient atteints du mal des transports. En 15 ans, les avions sont devenus encore plus performants. Sur les vols Air France, on recense ainsi 1 600 interventions chaque année (allant de l’ivresse à l’accouchement) mais seules six auraient concerné les personnes souffrant du mal de l’air, l’an dernier. En 1994, un seul cas avait été rapporté, sur les quelque 15 millions de passagers annuels transportés par Air France.


Quelques recettes pour prendre l’air

En avion, mieux vaut prévenir que guérir. Quelques recettes simples permettent d’éviter au maximum les symptômes de la cinétose : arriver reposé ; ne pas porter de vêtements trop serrés ; se contenter d’une alimentation légère ; choisir une place au centre de l’appareil et loin des hublots pour ne pas voir l’extérieur ; s’occuper l’esprit pendant le voyage, en lisant par exemple ; on peut aussi s’isoler avec un masque sur les yeux ; et surtout ne pas boire d’alcool.


Ceux qui ne supportent pas de s’envoler, quel que soit le confort de l’appareil, n’auraient qu’à s’en prendre à eux-mêmes : ils seraient stressés. « Il y a toujours une part psychologique. En avion, le mal des transports est exacerbé par la peur. Il y a l’angoisse de l’accident. Dans une voiture, s’il y a deux personnes, seul le passager peut ressentir le mal des transports. Pas le conducteur. Plus on est actif, moins on est soumis au mal des transports », souligne le docteur Clérel, chef du service médical à Orly.

Une exception, bien sûr : en cas de très fortes turbulences, les passagers peuvent être tellement secoués qu’ils sortent de l’appareil comme ils quitteraient un manège, en proie aux nausées et maux de tête. Et là, rien à faire.

Marie-Hélène POINGT

 

Cet article est tiré du n°2556 paru le 24 juillet 1996 dans La Vie du Rail dont voici la couverture :

 



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