Pas grand-chose à faire durant ces vacances d’été… Alors quand Leslie est convoqué par le Roi, un caïd du quartier, il n’hésite pas longtemps. Celui-ci lui confie une mission de l’autre côté de l’Ile-de-France, à Saint-Rémy-les-Chevreuses. Avant d’entreprendre son périple à bord du Transilien, il passe chercher son pote Renard, tout aussi désoeuvré que son ami, et qui accepte tout de suite de l’accompagner dans les Yvelines. Devant la gare, ils attendent la suite des instructions. Leslie a rendez-vous avec quelqu’un, dont il sait seulement qu’il a des « chaussures bleues ». Mince indice. Le temps passe, les deux amis traînent leur ennui de joint en joint. Puis, ils partent se promener autour de la gare. Ils errent dans la forêt et tombent finalement sur un chantier du Grand Paris Express. Renard est affirmatif : « C’est le métro du futur, ça, gros ». Ils y découvrent, au fond de la rivière, un mystérieux artefact. Première intuition de Renard, il est d’origine égyptienne. Selon une autre interprétation, il s’agirait d’un objet précolombien ou sumérien. Mais la vérité est ailleurs…
Quatrième films de Martin Chauvat, qui a signé déjà trois courts, ce moyen métrage explore des thèmes déjà abordés par le jeune réalisateur de Chelles. La vie en banlieue, l’ennui, la science-fiction, les relations entre jeunes : on trouve tout ça dans Grand Paris Express. Mahamadou Sangaré (Leslie) et Martin Jauvat (Renard) y campent un duo fort attachant. En bonus, l’excellent William Lebghil fait une apparition en livreur de burgers lunaires.
Dimanche 19 septembre à 1 h 55 sur Arte.
Grand Paris Express de Martin Jauvat. Ecce Films. France. (2021)
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Voir le making-off et l’interview du réalisateur sur ce lien.
Cet article est tiré du numéro 3850 de La Vie du Rail.
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