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Jean-Philippe Bollet (à gauche), manager Engagement sociétal, référent régional de la Fondation SNCF à Tours.

Comment favoriser l’insertion socioprofessionnelle des réfugiés

10 juin 2024
- -
Par : A.J.-L.

En parallèle de ses actions en faveur de l’insertion des jeunes, la Fondation SNCF a renouvelé en 2021 un programme dédié aux réfugiés dits « statutaires », c’est-à-dire reconnus comme tel par les pouvoirs publics français.
Porté par le contexte international, ce plan d’actions confirme la volonté de la fondation de favoriser l’insertion socioprofessionnelle des réfugiés à travers un mentorat intergénérationnel. Le programme Réfugiés a conservé ses deux axes fondateurs et indissociables: l’insertion professionnelle (accès à la formation ou à l’emploi) et l’apprentissage renforcé du français. Dans ce but, les salariés SNCF peuvent accorder jusqu’à 10 jours de leur temps de travail pour des missions en mécénat de compétences.

L’objectif final pour le quinquennat 2021-2025 de la Fondation SNCF est d’accompagner 1 000 réfugiés dans leur parcours d’intégration. Une attention particulière est accordée aux jeunes, d’abord parce qu’ils sont au cœur de l’action de la Fondation SNCF, mais aussi parce que les moins de 35 ans représentent 80 % des réfugiés accueillis en France.

Deux fois par mois, en binôme avec des bénévoles des associations partenaires de la fondation, des salariés SNCF assurent le coaching des personnes réfugiées. L’en- jeu est de taille, car, sitôt le statut de réfugié accordé, les personnes doivent se mettre très vite en quête d’un emploi, alors qu’elles n’ont la maîtrise ni de la langue, ni du monde du travail et de ses codes en France. Dans ce contexte, la Fondation SNCF s’est entourée d’un solide réseau de partenaires. A Tours, par exemple, la fondation soutient l’association Kodiko, également présente à Rennes, Strasbourg et en Ile-de-France. Celle-ci s’engage à accompagner 25 réfugiés par an, sur des sessions de 6 mois, selon un programme de cotraining mêlant rendez-vous en entreprise, ateliers de coaching et mises en situation.

« Le format de 6 mois pour les sessions est bien adapté, car il s’agit d’un suivi qui est assez long. Il faut du temps pour se connaître, se comprendre… », juge Jean-Philippe Bollet, manager Engage- ment sociétal, référent régional de la Fondation SNCF à Tours. Emilien Cousin, cheminot de Fret SNCF à Tours, a choisi de s’impliquer dans le mentorat. En binôme avec une bénévole de Kodiko, il accompagne Tsegay, un Erythréen de 46 ans en recherche d’emploi. Leurs rendez-vous ont lieu tous les quinze jours, pendant une heure. Au préalable, Kodiko a vérifié le niveau de français de Tsegay. «Audébut,ilfallaitd’abords’intéresser à la situation administrative de Tsegay, puis faire son CV avec lui et enfin, voir où il pouvait se diriger pour trouver un emploi. Tsegay est géologue de formation, mais il n’a plus ses diplômes avec lui et il ne parvient pas à les récupérer dans son pays.

Deux objectifs : maîtriser la langue française et trouver un premier emploi

Là- bas, il a travaillé dans les travaux publics et conduit des engins de chantier. Il a dû repasser des permis en France », explique Emilien. Tsegay est arrivé seul en France, son épouse et sa famille sont aux Pays- Bas. Grâce à son nouveau CV, il a trouvé une première mission d’intérim, puis une autre, puis encore une autre… « Tsegay enchaîne les missions avec succès, ce qui est plus que réconfortant pour lui et satisfaisant pour nous car on se dit qu’on est utile », commente Emilien, conscient de participer à une mission sociale importante et concrète. « Les profils des mentors sont très variés, leur point commun est leur envie d’aider. Il n’y a pas de compétences en ressources humaines requises. C’est la motivation qui prime », précise Jean-Philippe Bollet. « Ce qui est certain, c’est qu’une vraie relation se noue entre le mentor et la personne aidée. »



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