Moins d’un mois après sa relance, plusieurs dysfonctionnements ont perturbé l’exploitation du train de nuit Paris-Aurillac. Dès le 15 décembre, raconte le quotidien La Montagne, l’Intercités Paris-Aurillac est tombé en panne à La Souterraine, en Creuse, contraignant les voyageurs « à monter dans un autocar pour Brive et à passer une nuit de galère« . Le 2 janvier, le train a été supprimé dans les deux sens, un autocar étant toutefois proposé partant d’Aurillac pour rejoindre Brive.
« Cinq trains sur 28 ont connu des péripéties« , nous a indiqué le 8 janvier un porte-parole de SNCF Voyageurs. En cause, selon lui, des « tensions » sur le matériel roulant. Trois locomotives thermiques (des BB 75300) devaient permettre d’assurer cette liaison. Mais l’une d’elle a été immobilisée après avoir subi un heurt. Et la troisième, commandée auprès d’Akiem, a pris plus d’un mois de retard avant d’arriver, souligne encore SNCF Voyageurs.
De son côté Akiem explique à VDR avoir été contacté l’an dernier par la compagnie pour disposer d’une locomotive BB 75300 de plus pour la liaison Paris-Aurillac. Le loueur fournit déjà depuis plusieurs années quatre locomotives de ce type pour la liaison Valence-Briançon et deux pour la ligne Paris-Rodez depuis sa réouverture. « Ces locomotives ont bonne presse car elles sont fiables et sont toutes louées à des opérateurs de fret. Leur maintenance est assurée à 100 % par SNCF Voyageurs » , explique à VRT Fabien Rochefort, le président d’Akiem, en reconnaissant faire face « à des difficultés de disponibilités pour ces locomotives ».
Après vingt ans d’interruption, SNCF Voyageurs devrait absolument accorder l’importance et l’attention nécessaire à la ligne Paris-Aurillac (Cantal)!
La SNCF reconnaît tout de même « des tensions réelles sur le parc de locomotives, en particulier diesel ».