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Le gouvernement boucle sa réforme ferroviaire

7 mai 2017
- -
Par : M.-H. P.

C’est l’un des tout derniers actes en matière de politique des transports et il permet de boucler la réforme ferroviaire engagée par le gouvernement avec la loi du 4 août 2014 : le 20 avril, le ministre de l’Économie et des Finances, Michel Sapin, et le secrétaire d’Etat aux Transports, Alain Vidalies, ont annoncé la signature des trois contrats liant l’Etat à l’Epic SNCF, à SNCF Mobilités et SNCF Réseau. « Ceux-ci définissent les objectifs stratégiques assignés à chacune des entités du groupe et les trajectoires financières correspondantes sur une décennie », indiquent-ils dans un communiqué. Chaque contrat comporte une clause de rendez-vous tous les trois ans.

A côté des grandes orientations fixées à l’Epic de tête dans le domaine social, patrimonial ou sociétal, l’Etat a défini sept orientations stratégiques à SNCF Mobilités, qui s’inscrivent dans la continuité de la politique menée par Guillaume Pepy, son PDG : priorité à la sécurité, modernisation des gares, développement du « capital humain », renforcement de l’intermodalité, revitalisation du fret, diversification des services de mobilité et préservation des équilibres financiers.

Côté SNCF Réseau, la priorité est donnée à la maintenance et au renouvellement du réseau avec 46 milliards d’euros prévus sur les dix ans du contrat. Si cet objectif est unanimement salué, d’autres dispositions du contrat ont été sévèrement critiquées, notamment « le manque de vision stratégique » de l’Etat selon l’Arafer.

De son côté, Régions de France s’inquiète du désengagement de l’Etat. « Cela se traduit par l’abandon complet du financement de la rénovation de près de la moitié du réseau actuel (réseau des lignes UIC 7 à 9) », estime l’association dans un communiqué. Quant à Hervé Maurey, sénateur UDI de l’Eure et président de la commission de l’Aménagement du territoire et du Développement durable du Sénat, qui a auditionné Patrick Jeantet, le PDG de SNCF Réseau, puis Bernard Roman, le président de l’Arafer, le 19 avril, juste avant l’annonce de la signature de l’Etat regrette de « n’avoir pu examiner le texte comme le prévoit la loi » et s’indigne de cette signature intervenue juste avant le premier tour de l’élection présidentielle. Mais le premier tour ayant vu Emmanuel Macron arrivé en tête, il est probable que la réforme ferroviaire ne sera pas remise en cause dans ses grandes lignes.



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