«Songe d’une nuit en train ». C’est sur ce thème que la SNCF a invité une petite centaine de personnes (sociologues, chercheurs, « influenceurs »…) à prendre un train de nuit le 21 avril pour faire le trajet Paris-Biarritz. Objectif de cette soirée spéciale : les faire travailler tous ensemble pour imaginer le train de nuit de demain, en termes de confort, de services, d’animations…
« Quand nous parlons des trains de nuit avec nos clients, ils évoquent les petits lavabos qui existent dans les trains de nuit russes, les cartes magnétiques qui permettent d’ouvrir les portes des compartiments comme dans les hôtels… » , raconte Jean Ghédira, le patron d’Intercités, l’activité qui gère les trains de nuit à SNCF Mobilités. Puisque l’Etat s’est engagé à rénover les trains de nuit à partir de 2018 (ce qui représentera 80 voitures), autant en profiter pour revoir aussi les services à bord, estime-t-il.
Ces modernisations de rames et de services (et le budget qui va avec) pourraient faire partie de la clause de revoyure qui devra être signée avec l’Etat en mai ou en juin, comme l’a prévu la convention TET signée en janvier pour tenir compte des accords conclues avec les régions acceptant de prendre la main sur les TET (trains d’équilibre du territoire) d’ici à 2020.