Le premier acte de ce programme (une seule application permettant d’avoir toutes les informations sur tous les trafics de tous les trains) doit aussi permettre à terme de donner des informations pour se déplacer d’adresse à adresse. « C’est déjà possible dans plus de dix villes », indique Yves Tyrode, le directeur digital et communication de la SNCF. « Afin d’être plus proche de nos clients, nous avons intégré des possibilités de personnalisation pour avoir l’ensemble des informations sur les trajets quotidiens. Cette application développée en quelques mois a été définie avec les utilisateurs ».
Second acte, la SNCF affirme vouloir la couverture 3 G et 4 G pour tous ses trains et ses gares. « Nous mettons en œuvre la méthode de la main tendue aux quatre opérateurs de téléphonie », explique Yves Tyrode. « Dès le mois de mars, la couverture va être mesurée sous le contrôle de l’Arcep (ndlr l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes). Puis nous partagerons en avril ces résultats avec chacun afin de voir comment on peut organiser le déploiement des antennes ».
Le cas des TGV est traité à part. La SNCF explique qu’un appel d’offres est en cours pour équiper les TGV d’un accès à Internet. Le résultat doit être connu fin juin.
L’open date fait aussi partie du programme. La SNCF affirme vouloir ouvrir ses données gratuitement aux petites start up mais de les faire payer aux multinationales.
Pour s’ouvrir à ces start up qu’il souhaite soutenir, le transporteur compte prendre des parts dans les plus prometteuses d’entre elles. Un fonds d’investissement doté de 30 millions d’euros en 3 ans sera créé en juin.