Dans le Gard, le collectif qui demande la réouverture de la ligne Alès – Bessèges espère que la situation va évoluer favorablement grâce à l’appui de la région Occitanie. Retour sur une mobilisation qui a débuté en 2008.
Le 10 juin, à l’issue de leur conférence de presse organisée en gare d’Alès (Gard), dans la région Occitanie, les membres du Collectif de défense de la ligne ferroviaire Alès – Bessèges avaient le sourire. Ils venaient de présenter à un public attentif – médias, membres monde associatif, usagers, élus et représentants de SNCF Réseau – le compte-rendu de la dernière réunion du comité de pilotage pour la remise en service de cet axe. Un Copil qui s’était déroulé en visioconférence quelques jours auparavant, le 27 mai. « Cette ligne est fermée depuis 2012. Depuis cette date, des autocars se substituent aux trains », explique Anne-Marie Skora, porte-parole du collectif. Celui- ci réunit une centaine de personnes : des membres de l’Association des usagers de la SNCF du Gard et des départements limitrophes, de l’Association pour la défense des services publics de la vallée de la Cèze, du Comité de défense des services publics et des usagers des Hautes Cévennes, des adhérents du syndicat CGT Cheminots de Nîmes et d’Alès. « Pour nous, le dossier a nettement avancé », a déclaré le collectif le 10 juin. « La région Occitanie a tout fait pour éviter les blocages et se montre prête à mettre la main à la poche pour financer les travaux nécessaires. »
Entièrement dans le département du Gard, la ligne Alès – Bessèges, qui est une relation ferroviaire longue de 32 km, est fermée au trafic depuis octobre 2012. Au début des années 2000, même l’arrivée dea autorails TER tout neufs [les X 73500] en remplaçant les vétérans X 2800 n’ont pas pu sauver l’avenir de cette ligne historique. Peut-être que la forte implication (tant attendue) de la région Occitanie peut créer un changement positif dans l’affaire.