La concertation publique sur le projet de ligne nouvelle Montpellier-Perpignan, lancée à la fin de l’année dernière, s’est achevée début janvier. Une enquête d’utilité publique doit se tenir avant la fin de l’année. Mais déjà des associations s’inquiètent et demandent une remise à plat du projet de la phase 2. Selon elles, il faut garantir la continuité de la mixité fret-voyageurs sur la section Béziers-Rivesaltes et utiliser des gares centrales pour les dessertes par TGV.
Réunies pour une conférence de presse à Montpellier début juin, quatre fédérations d’associations ont sonné l’alarme face au projet de seconde phase de ligne nouvelle Montpellier-Perpignan proposé par SNCF Réseau et contenu dans un récent dossier ministériel. Une première phase mixte fret- TGV Montpellier-Béziers est prévue pour mise en service en 2030. La section Béziers-Perpignan devrait ensuite être mise en service en 2040 avec deux gares nouvelles.
Les associations contestent le projet de non mixité fret-TGV entre Béziers et Rivesaltes (90 km) qui concentrerait sur la ligne classique le trafic marchandises de l’axe