Serait-ce la solution au manque de matériel que rencontre parfois la SNCF ? Sans doute pas évidemment, mais l’essai effectué par Land Rover, dans le nord de la Suisse démontre que c’est possible, techniquement, avec quelques aménagements bien sûr, et même si aucun réglement ne l’autorise.
Le 16 juin, Jaguar Land Rover a dévoilé une vidéo destine à démontrer les capacités de son Land Rover discovery Sport. La voiture a tracté un train de cent tonnes, alors qu’officiellement ce modèle, équipé d’un diesel TD4 2.0 L de 180 ch et 430 Nm, ne peut tracter une charge au delà de 2,5 tonnes.
Ce curieux attelage, – le 4×4 était équipé de roues-galets comme les engins rail-route –, a circulé sur trajet de dix kilomètres et franchit un pont sur le Rhin au nord de la Suisse.
Il est normal que le Land Rover puisse tracter une masse plus importante sur rail que sur route…
Sur rail, le contact roue-rail fer/fer occasionne moins de frottements et la présence des rails supprime des degrés de liberté dans le mouvement des 3 voitures ce qui permet de concentrer toute la puissance du moteur dans la traction des 3 voitures.
On comprend ici l’intérêt de la traction ferroviaire en comparaison à l’automobile.