Le nouveau service TER mis en place le 9 décembre ne fait pas que des heureux en Occitanie. Si la région a inauguré avec satisfaction le nouveau trajet direct en TER entre Toulouse et Perpignan (cinq trains par jour), en vantant dans son communiqué de presse « l’augmentation de l’offre pour répondre aux besoins de déplacements en zones denses et pour relier les territoires » et « le maillage de l’Occitanie pour préserver et développer les bassins de vie et d’emploi », elle s’est gardée de mettre la lumière sur les dégradations de service.
Deux lignes de TER à voie unique (Toulouse – Auch et Toulouse – Latour-de-Carol) sont victimes de suppressions de trains et de suppressions de dessertes de certaines gares en contre-pointe. La double peine en quelque sorte. Des usagers du TER de l’Ariège utilisant les 5e et 6e gares de la ligne, en pleine zone périurbaine de Toulouse, ont lancé une pétition pour s’opposer à ces suppressions qui a recueilli à ce jour quelque 1 100 signatures. Pas sûr que cela soit suffisant pour se faire entendre d’une SNCF qui a trouvé cette solution pour répondre à la demande de la région Occitanie de « fiabiliser les trains de la ligne de l’Ariège », le cadencement de 30 minutes sur une voie unique entraînant de nombreux retards. Au passage, le cadencement mis en place il y a quelques années disparaît.