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L’INA et la SNCF nous offrent un voyage dans la mémoire du rail

4 août 2018
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Par : Samuel Delziani

Alors que la SNCF célèbre cette année les 80 ans de sa création, elle a conclu un partenariat avec l’INA pour explorer la mémoire de l’entreprise publique à travers les archives de l’Institut et celles de la compagnie ferroviaire. Le résultat : une fresque chronologique, réalisée à partir des archives de la SNCF, ainsi que de celles de l’INA.

La fresque chronologique mise en ligne par l’INA suite au partenariat que l’Institut national de l’audiovisuel a signé avec la SNCF permet de découvrir la richesse des contenus que possèdent les deux entités publiques. On s’y promène dans le temps, sautant de décennie en décennie, plongeant dans une époque en un clic (on peut également effectuer des recherches par thèmes).

On visionne ainsi un reportage des Actualités françaises de 1946. Nous y suivons le dernier jour de travail de monsieur Valadier, cheminot dont le travail quotidien consiste à assurer l’entretien du viaduc de Garabit et qui ignore tout du vertige. Depuis 25 ans, il resserre à la main les boulons de l’ouvrage construit par les ateliers de Gustave Eiffel et inauguré en 1888 et qui est alors le plus grand ouvrage métallique de la planète.

En un mouvement de poignet, nous nous retrouvons en 1842, le 8 mai pour être exact, avec un ouvrage issu des archives de la SNCF qui relate le déraillement d’un train sur la ligne de Versailles à Meudon. Cette catastrophe ferroviaire a accouché d’un terrible bilan : 55 morts dont l’amiral Dumont d’Urville. L’explorateur trouvera donc la mort en banlieue parisienne après avoir parcouru la plupart des océans de la planète. Cet accident a provoqué d’intenses débats autour des dangers du rail, mais le projet de création d’un réseau de chemin de fer en France a fort heureusement été retenu.

Nouveau mouvement de souris, nous pénétrons dans la cuisine et le wagon-restaurant, alors monopole de la Compagnie des wagons- lits, d’un train mythique, le Capitole, qui reliait à l’époque Paris à Toulouse en un temps record. Déjà à l’époque, les grincheux se plaignaient du prix et de la qualité, tandis que d’autres voyageurs y trouvaient une agréable pause gourmande dans leur voyage. Dans ce long reportage issu du magazine de l’ORTF Vingt-quatre heures sur la deux, le journaliste conte avec humour cette éternelle dichotomie. Accessoirement, on observe le service – attention la sauce brûlante ! – accompli avec brio dans un train en mouvement et la difficulté de travailler dans une minuscule cuisine pour des chefs fiers de leur métier. Après une visite au magasin général, le journaliste se penche ensuite sur les dernières innovations en matière de restauration ferroviaire, le buffet et surtout un tout nouveau concept : le « self-service » !

On peut rester longtemps sur le site, s’étonner, apprendre et également succomber à la nostalgie d’un temps ferroviaire révolu. Ce n’est pas non plus une hagiographie de la Société nationale des chemins de fer, les zones d’ombre de son histoire sont aussi abordées. Des conflits sociaux, deux guerres mondiales ou encore le rôle joué par l’entreprise dans la déportation des juifs et des autres minorités persécutées par l’occupant nazi : la fresque n’occulte aucun sujet. Ainsi, on apprend que 76 000 personnes, dont 11 000 enfants, ont été déportées en train depuis la France de mars 1942 à 1944 parce qu’elles étaient considérées comme juives selon les lois de Vichy. Bref, l’idée est de regarder le passé en face, dans ce qu’il a de plus terrible, mais aussi dans ce qu’il produit de mieux : le courage des résistants cheminots, la libération et la reconstruction du réseau, l’innovation constante. Nous découvrons en multipliant les sauts temporels que le destin de l’entreprise publique épouse finalement plus ou moins celui de notre pays.

Pour découvrir cette fresque, rendez-vous ici.


Origine-destination, une pastille vidéo coproduite par l’INA et la SNCF

Autre action liée au partenariat avec l’INA, la SNCF a lancé une saga numérique inédite à destination des réseaux sociaux. Tout au long de l’année, ces pastilles baptisées « Origine-destination » et réalisées par une équipe commune entre les deux entités éclairent sur un aspect différent de l’entreprise publique. Chaque épisode s’appuie sur des données – ces fameuses datas dont on parle tant – et d’archives vidéo de l’INA. Elles permettent en quelques minutes d’approfondir sa connaissance de l’histoire de l’entreprise.



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