Pour faire face aux grands froids, qui se produisent chaque année, la SNCF adopte un plan permettant d’anticiper des situations qui pourraient paralyser les circulations. Passage en revue des méthodes appliquées.
Le 16 janvier, une grande partie du territoire s’est retrouvée sous une couche de neige, y compris la région parisienne. La veille déjà, sur tout le nord-est du pays, le long de la frontière belge et allemande, le manteau neigeux était épais. Même constat, dans le Cantal, autour du premier de l’an. Certes, à cette époque de l’année, ce n’est pas exceptionnel. Mais les conséquences sur le trafic ferroviaire peuvent être fâcheuses, surtout dans des régions peu habituées aux chutes de neige. Depuis quelques années, la SNCF a mis en place un plan pour répondre à des conditions climatiques qui pourraient bloquer les circulations. Ce plan concerne aussi bien les infrastructures que les gares, le matériel ou l’information voyageurs.
Dégeler les appareils de voies et la caténaire
Dès que les températures baissent fortement ou lors- qu’un épisode neigeux est prévu, les équipes reçoivent des alertes de la part de Météo France. Les réchauffeurs d’aiguilles sont enclenchés depuis les postes de régulation pour les appareils de voie qui en sont équipés. C’est le cas dans les grandes gares. En complément, les équipes de la voie augmentent leur surveillance de ces équipements essentiels, notamment ceux qui ne sont pas équipés du réchauffage télécommandé. Sur le terrain, les agents peuvent utiliser des chalumeaux pour faire fondre la neige et sécher l’eau pour éviter que la glace ne se reforme.