Un affaissement de terrain a fait dérailler un TGV qui reliait Colmar à Paris le 5 mars. Le conducteur a été sérieusement blessé et deux autres personnes plus légèrement. Des questions se posent sur ces glissements de terrain qui affectent les circulations ferroviaires.
Un accident rarissime s’est produit le 5 mars lors- qu’un important affaissement de terrain a provoqué le déraillement dans le secteur d’Ingenhein (Bas-Rhin) d’un TGV qui était parti à 6 h 38 de Colmar et devait relier Paris-Est via Sélestat et Strasbourg. Le conducteur a été gravement blessé et évacué par hélicoptère. « Il n’est pas en urgence vi- tale mais a été polytraumatisé et est conscient », précise un porte-parole de la SNCF. Un contrôleur a également été pris en charge, ayant subi un traumatisme dorsal, et un voyageur a également été légèrement blessé au visage lors du choc et du freinage, selon la SNCF. Les 348 passagers de la rame ont tous été soumis à un contrôle médical avant d’être conduits par bus à la gare de Strasbourg où un train spécial devait les acheminer jusqu’à Paris.
Le président de la SNCF, Jean- Pierre Farandou et le tout nouveau président de SNCF Ré- seau (arrivé en début de semaine), Luc Lallemand, se sont rendus sur place. « Les circulations ferroviaires entre Paris et Strasbourg ne sont pas inter- rompues et l’ensemble des TGV est détourné par les lignes classiques entre Vendenheim et Baudrecourt » indique la SNCF, qui a lancé une enquête interne pour déterminer les causes de