France 5 propose le soir du 26 décembre une soirée spéciale Des trains pas comme les autres, avec la diffusion d’un épisode qui dresse le bilan de la 12e saison de l’émission présentée par le journaliste Philippe Gougler. Elle sera suivie d’un autre épisode se déroulant dans le grand Nord norvégien.

Le « best of » débute dans le froid de la gare de Oussolie-Sibirskoïe, dans l’Oblast d’Irkoutsk, 7 heures du matin, un quai plongé dans la nuit, – 20° : le nouvel épisode de la 12e saison des trains pas comme les autres débute dans l’hiver russe. Le premier « Transsibérien » de Philippe Gougler relie Moscou à Tchita au coeur de la Sibérie. Quand il monte à bord du train, la plupart des voyageurs n’ont pas encore fini leur nuit et les ronflements couvrent pratiquement les bruits du train. Il y expérimente l’accueil sibérien. Grand comme la Belgique, le lac Baïkal en plein hiver présente ses étendues glacées que le journaliste parcourt à bord d’un hydroglisseur. Il se risque à faire quelques pas au milieu de la surface gelée. Il découvre alors que le lac le plus profond du monde est vivant et qu’il « chante » à la faveur des changements de niveau d’eau.

En République dominicaine, Philippe monte à bord d’un train qui s’autorise des pointes de vitesse approchant les 10 km/h. Dans les salines qui s’étendent du côté de Punta Salinas, à la pointe de la péninsule de Las Calderas, à une vingtaine de kilomètres de Bani, le journaliste découvre la beauté des paysages dessinés par la mer et le sel.

Depuis quelques décennies, un train achemine vers la route la plus proche le sel récolté. Chargé d’eau, le sel est particulièrement lourd pour les hommes qui remplissent les wagons rouillés. Un travail de forçat accompli sous le soleil, avec les morsures du sel. Aux confins du Guatemala, à la frontière avec le Salvador, c’est une plateforme muée par la traction hippomobile qui retient l’attention de Philippe. A défaut de pouvoir monter à bord d’un vrai train, les habitants de la région bénéficient d’un service de livraison d’eau par le rail. Une simple planche de bois posée sur les voies, tirée par un cheval, permet de livrer de l’eau potable venue du Salvador aux communautés les plus isolées. Un service vital pour les habitants de la région.

Après ce dénuement ferroviaire, le « best of » nous emmène à bord d’un train particulièrement luxueux. El Chepe (pour Chihuahua – Pacifico) offre un incroyable voyage de plus de 650 km à travers les paysages de l’Etat du Chihuahua dans un grand confort. Dans l’espace panoramique de la voiture-restaurant, le journaliste s’offre un petit défi culinaire en tentant de déguster un taco particulièrement épicé !

Les joies de l’estomac réservent parfois des surprises… Ainsi, il goûte au Guatemala à sa première pizza « volcanique ». Le chef a construit à coups de pioche un four dans la pente d’un volcan toujours en activité. Il y cuit des pizzas très populaires auprès des habitants et des touristes dans cette cavité chauffée à plus de 400°. Du chaud, donc, mais aussi du (très) froid.

Philipe se rend ainsi à Iakoutsk, connue pour être la grande ville la plus froide du monde. Il n’est pas rare que les thermomètres y affichent des – 55° ! Une visite sur le marché de la ville permet de se faire une idée du froid qui y règne. L’étal de la poissonnière est couvert de poissons complètement gelés. Et quand le journaliste goûte un morceau de foie de poulain – une spécialité locale, le boucher doit sortir sa scie pour couper un petit morceau de l’abat !

Cette 12e saison est comme toujours riche de nombreuses rencontres. Au Mexique, à l’occasion de la fête des morts, Philipe Gougler partage à Patzcuaro, une petite ville où le « Dia de los Muertos » est particulièrement important, un verre de téquila avec une famille venue se recueillir sur la tombe richement décorée d’une proche.

Enfin, dans l’archipel des Cyclades, le journaliste se rend sur une île isolée, où ne vit plus qu’une personne. Une dame âgée qui nous délivre toute sa sagesse : « Donnez-moi du pain et de l’huile d’olive et je suis heureuse ».

A 21 h 50, France 5 rediffuse un épisode de la saison 12, celui qui emmène Philippe Gougler dans le Nord de la Norvège, en plein mois de juin, quand le soleil ne se couche jamais. Un voyage qui débute sur l’île du Spitzberg, dans l’archipel du Svalbard, où circule le train le plus septentrional du monde. L’histoire ferroviaire est ici principalement liée à l’exploitation du charbon. Sur cette île située à 1 200 kilomètres du pôle Nord, il participe à une messe en extérieur, accompagné d’une pasteure, armée d’un fusil de chasse, comme tous les autres habitants de cette île, où il faut être capable de se protéger des ours polaires. Après avoir rencontré cette petite communauté, il se rend à Pyramiden, une ancienne mine de charbon, fermée en 1998. Là, un gardien, unique résident du site, lui fait découvrir cette bulle intemporelle, vestige d’une grandeur soviétique aujourd’hui révolue. Là, encore, un petit train permettait aux mineurs de rejoindre leur lieu de travail.

Ensuite, Philippe et son équipe rejoignent la petite gare de Lønsdal, où le journaliste, confortablement installé sur le quai, se voit offrir un café chaud par le chef de gare. Un chef de gare qui ne croise pas plus de deux personnes les jours fastes. De là, il monte à bord d’un train à destination des îles Lofoten. Dans sa rame, de nombreuses voyageuses profitent du voyage pour tricoter. Une véritable passion norvégienne. Puis, il se rend à sa destination finale grâce à un petit vélorail : un train bloqué sur un pont qui domine l’une des meilleures rivières à saumons du pays, la Samsen. Des pêcheurs de tout le pays y viennent taquiner le poisson la journée et rêver la nuit de prises miraculeuses à bord d’un compartiment d’une voiture-lit des années 1960…

👉 Mardi 26 décembre à partir de 21 h sur France 5. Des trains pas comme les autres – Le best of, suivi de Norvège du grand Nord. Step by Step Productions.