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    De g. à dr., Guillaume Pepy, PDG de la SNCF, Nicolas Hulot, ministre de l’Écologie et de la Solidarité, Alain Rousset président de la Nouvelle-Aquitaine, et Élisabeth Borne, ministre des Transports.

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    Nicolas Hulot, ministre de l’Écologie et de la Solidarité, et Élisabeth Borne, ministre des Transports, accueillis par Alain Juppé, président de Bordeaux Métropole, à leur descente du premier TGV Paris - Bordeaux.

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    Emmanuel Macron, président de la République, et Guillaume Pepy, à bord du TGV Bretagne inaugural.

Nouvelles lignes. Bordeaux, Rennes : terminus pour la grande vitesse

15 août 2017
- -
Par : F. D.

C’est fini. Le président de la République l’a annoncé le 1er juillet en inaugurant la LGV Bretagne : les finances publiques iront désormais avant tout aux transports du quotidien et au renouvellement des réseaux existants. Des Assises de la mobilité se tiendront en septembre.

Assises de la mobilité en septembre, loi d’orientation des mobilités au premier semestre 2018. En attendant, c’est la pause : l’État ne lancera pas de grand projet tant que la loi ne sera pas adoptée, loi qui offrira une programmation précise, année par année. Un conseil d’orientation des infrastructures de transport, réunissant toutes les parties prenantes, suivra auprès de la ministre des Transports la mise en place de cette programmation. Sans attendre, dès le 17 juillet, sera lancée la conférence nationale des territoires, où le sujet des mobilités sera abordé.

Ce programme, Emmanuel Macron l’a annoncé à Rennes, le 1er juillet, en inaugurant en fin d’après-midi le TGV Bretagne, à la veille de l’ouverture des deux nouvelles lignes Atlantique, pour Bordeaux d’un côté, Rennes de l’autre.

Rien ne sera donc décidé des investissements à venir avant la loi. Mais on sait dans quel état d’esprit Élisabeth Borne, chargée de piloter ce chantier, va devoir travailler. On ne peut pas tout faire. Financièrement, l’audit de la Cour des comptes vient de tomber à point nommé pour le rappeler. Et, surtout, la grande priorité, c’est la rénovation des réseaux de transports : ferroviaires, routiers, fluviaux. Il va falloir, comme l’a dit le président de la République, renoncer au « plaisir coupable des inaugurations ». Plaisir auquel il s’est livré doublement le 1er juillet, d’une part en célébrant la dernière réalisation, de l’autre en expliquant que désormais on allait faire autrement. On ne peut être surpris du tournant. Le président de la République a reconnu qu’il n’avait pas pris part aux deux nouvelles LGV. On ajoutera qu’il n’est pas l’auteur du grand virage. On ne va pas retracer une nouvelle fois l’histoire, mais dans le ferroviaire, l’inflexion du discours officiel a commencé il a déjà 20 ans. Les premiers signes remontent à la création de RFF et au constat que fait tout de suite son premier président, Claude Martinand : le réseau que la SNCF vient de remettre au gestionnaire d’infrastructure n’est pas, mais, pas du tout, en bon état. S’en sont suivis les rapports Rivier sur l’état du réseau, le plan Perben, ou le rapport de Philippe Duron, auquel Emmanuel Macron a rendu hommage ce 2 juillet.

Les politiques publiques ne se manoeuvrent pas comme un vélo et, tandis que la nouvelle politique se cherchait, en même temps, l’ancienne se poursuivait : projet de Snit, Grenelle de l’environnement et « listes au Père Noël » que dénonçait alors notamment le député Hervé Mariton.

Le grand tournant d’aujourd’hui a déjà failli avoir eu lieu. C’était en 2011, au moment des Assises du ferroviaire, quand Nathalie Kosciusko-Morizet a fait passer le message : une fois réalisées les quatre LGV qu’on vient de lancer, on arrête. Le constat était là, quasiment dans les mêmes termes qu’aujourd’hui. En tout cas en ce qui concerne la nécessité d’arrêter de creuser la dette. Mais le pouvoir

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