La liste des villes qui rendent leurs transports gratuits s’allonge. Il y a deux ans, Dunkerque devenait la plus grande ville de France à franchir le pas. Avec un succès éclatant au niveau de la fréquentation : + 85 % d’utilisateurs en semaine un an après, +12 5 % le week-end. De plus, selon la mairie, 10 % des Dunkerquois ont vendu leur voiture (lire page 13). Depuis Montpellier lui a emboîté le pas, plus prudemment car les lignes de bus et de tram ne sont gratuites que le week-end. Mais il est prévu d’étendre la gratuité au fil du temps pour aboutir à la gratuité totale en 2023 (lire aussi interview page suivante). Aujourd’hui, on compte une trentaine de villes en France, surtout de petites tailles, qui proposent la gratuité. On la justifie par des mesures de justice sociale, de pouvoir d’achat et de lutte contre la pollution. Mais elle est très souvent contestée par les professionnels du secteur.
« A Montpellier, la gratuité s’inscrit dans une politique globale de report modal »
Depuis le 5 septembre, les transports publics de Montpellier sont gratuits le week-end. Le prélude à la gratuité totale en 2023, qui va être mise en place progressivement. Julie Frêche, vice-présidente de Montpellier Méditerranée Métropole, également présidente de la commission Transports, explique les raisons qui ont poussé à ce choix.