Si trois des quatre syndicats représentatifs à la SNCF (CGT, SUD Rail, UNSA Ferroviaire) appelaient les cheminots à participer à la journée d’action interprofessionnelle du 24 septembre contre le projet de réforme des retraites et la disparition des régimes spéciaux, seuls les deux premiers appelaient aussi à la grève. Elle s’annonçait moins suivie que le 13 septembre dernier à la RATP où 10 lignes de métro avaient baissé le rideau, l’ensemble des syndicats de la régie s’étaient mobilisés. Ils ont même déjà annoncé une grève illimitée en décembre. À la SNCF, les organisations syndicales avancent plus prudemment.
Dans un communiqué du 22 septembre, la direction de la SNCF prévoyait par conséquent un trafic TGV « peu perturbé ». Deux trains Intercités sur cinq, trois TER sur cinq et un Transilien sur deux devaient circuler en moyenne mardi 24 septembre. Le trafic des trains internationaux devait être « normal » pour les Eurostar, Thalys, Lyria et les liaisons France – Espagne, France – Allemagne et France – Italie. Le trafic TGV devait être normal, à l’exception sur les axes Atlantique et Nord (quatre trains sur cinq). Tout comme sur les lignes TER, le trafic Intercités était qualifié de « perturbé ». Seul un Intercités de nuit sur quatre devait circuler.
En région parisienne, le RER A devait connaître un service normal, mais la partie nord du RER B (à partir de Garedu- Nord), exploitée par la SNCF, devait être touché par la grève avec deux trains sur cinq, tout comme les lignes C (un train sur deux), D (deux trains sur cinq et aucune circulation entre Châtelet et Gare-de- Lyon) et E (deux trains sur cinq). Le nouveau secrétaire d’État aux Transports, Jean-Baptiste Djebbari, dont le plan de vol est particulièrement chargé sur le front social annonçait dans Le Parisien du 24 septembre, qu’il « [allait] rencontrer les agents de la RATP, les cheminots et les pilotes d’ici le 15 octobre ».
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