La SNCF envisage un plan d’économies et des cessions pour remettre ses finances à flot et combler une partie des pertes dues à la grève contre la réforme des retraites. Les pertes devraient finalement approcher le milliard d’euros.
L’impact de la grève « va faire mal », a souligné Jean- Pierre Farandou en marge de la présentation de sa nouvelle équipe (voir page 8). Le patron de la SNCF évalue à pas loin d’un milliard d’euros le coût de la grève. Le 31 décembre, il était estimé à 600 millions d’euros, auxquels il faut désormais ajouter 250 millions à la mi-janvier (une somme proportionnellement moins forte qu’en décembre en raison de la décrue du mouvement). Pour accélérer la reprise du trafic, la SNCF compte sur une politique classique de petits prix. La compagnie a ainsi mis en vente la semaine du 8 janvier 400 000 billets à moins de 40 euros pour voyager à bord des TGV inoui et Ouigo jusqu’au 12 février. Puis renouvelé l’opération du 23 janvier au 30 janvier en proposant plus de 5 millions de billets à 35 euros et moins. En espérant
Devinez qui paiera la facture colossale (qui semble à un fret énormement lourd et long) de ce coup financier qui « va faire mal », pas seulement au sein de la SNCF, mais dans le pays entier?
Au seuil de l’ouverture du marché des services ferroviaires à grande vitesse à une concurrence féroce sur son réseau, la SNCF a grandement besoin d’un plan de gestion solide qui apportera une confiance et une stabilité durables à son personnel.