Industriels, institutions et collectivités se sont associés pour répondre au volet « train léger » de l’appel à manifestation d’intérêt portant sur la digitalisation et décarbonation du transport ferroviaire. Ce qui représente potentiellement un milliard d’euros d’investissements.
Deux ans après le lancement du plan d’action gouvernemental en faveur des lignes de desserte fine du territoire (février 2020) et presque huit mois après le lancement par l’Ademe de l’appel à manifestation d’intérêt portant sur «la digitalisation et décarbonation du transport ferroviaire» (28 juillet 2021), cinq projets de trains légers et de systèmes ferroviaires adaptés aux trains légers vont bénéficier de plus de 185 millions d’euros d’investissements, soutenus au titre de France 2030 à hauteur d’environ 75 millions d’euros. Le train léger fait en effet partie,avec la digitalisation du réseau ferroviaire et l’automatisation des opérations de fret ferroviaire, des trois thématiques d’investissements prioritaires identifiées et retenues par l’Etat pour bénéficier d’un soutien exceptionnel. Selon le gouvernement, l’appel à manifestation d’intérêt de l’Ademe a rencontré « un franc succès », les projets déposés représentant « un potentiel investissement de plus d’un milliard d’euros ».
Les cinq projets associent une grande diversité d’acteurs : non seulement des constructeurs de matériel roulant (même si l’un des projets, qui porte essentiellement sur un système de signalisation, est mené par Alstom seul) ou des équipementiers, mais également un opérateur (SNCF), une région (Occitanie), des bureaux d’études, des organismes de recherche…
Le Train Léger Innovant envisagé pour 2029
Le consortium du projet Train Léger Innovant est mené par la SNCF avec de nombreux par-