Berceau d’Alstom, le site de Belfort est aujourd’hui spécialisé dans les motrices de TGV et les locomotives. Parmi ces dernières, une version bimode de la machine hybride Prima H4 est actuellement en cours de production pour les CFF.
Le devenir du site Alstom de Belfort a fait la « une » de l’actualité il y a maintenant trois ans, lorsqu’une commande de 15 rames TGV – soit 30 motrices – a été passée. Car qui dit nouvelles motrices TGV dit heures de travail pour Belfort. Depuis cette commande initialement controversée de « TGV qui ne serviront pas de TGV » (ils devaient relier Bordeaux à Marseille), désormais les bienvenus pour assurer les dessertes à grande vitesse, la charge de travail est garantie à Belfort à court et moyen terme, la SNCF ayant lancé le programme TGV du Futur en juillet 2018, puis de 12 TGV Océane supplémentaires un an plus tard. Mais Alstom Belfort ne vit pas que pour la production de motrices de TGV. Plus discrètement sortent d’ici une partie des locomotives de la gamme Prima, essentiellement pour des marchés extra-européens depuis la fin des livraisons à Fret SNCF, le marché de la locomotive électrique européenne étant dominé par Siemens (nombreuses versions des locomotives Vectron) et Bombardier (Traxx).
Les locomotives Prima d’Alstom forment trois grandes catégories : H comme hybride (voir plus bas), M comme multitâche (voyageurs et fret jusqu’à 2 500 t) et T comme traction (jusqu’à 10 000 t de fret),
