Inondations, chaleurs extrêmes, montée du niveau de la mer…
Les infrastructures de transport sont directement affectées par les changements climatiques. Les industriels et les transporteurs prennent les premières mesures. Mais il y a encore fort à faire et des investissements astronomiques sont à prévoir si on veut vraiment prendre les devants. Les résultats de la COP26 ne sont pas à la hauteur.
Des températures caniculaires à répétition ; des trombes d’eau qui s’abattent sur une ville ou une région, comme cette année à New York, en Chine, en Belgique et en Allemagne, tuant des dizaines de personnes et ravageant tout sur leur passage… En France, en septembre dernier, un nouvel épisode cévenol frappe les alentours de Nîmes. La circulation des trains est coupée, des voitures et des camions déportés par les flots au milieu de l’autoroute A9. Le dérèglement climatique provoque bien des drames, des catastrophes à travers le monde. Si l’on en juge par les rapports du GIEC, le pire est à venir et nous oblige à tout repenser, y compris nos façons de nous déplacer.
On ne parle pas seulement de moins (ou de ne plus du tout) prendre l’avion pour moins polluer. On ne parle pas seulement d’émettre moins d’émissions de CO2, même si cela est vital. On parle des conséquences que le dérèglement climatique est en train de provoquer sur nos façons de nous déplacer, par la route ou le ferroviaire. Rails ne supportant pas des chaleurs extrêmes, climatisation à renforcer, ponts, tunnels, ouvrages d’art à protéger des crues soudaines et des inondations ; tracés à revoir face à l’inévitable montée du niveau de la mer… Comment faire quand, comme aux Pays-Bas, un tiers du pays est situé sous le niveau de la mer et que les prévisions prévoient une hausse du niveau des eaux d’au moins un mètre ? Comment protéger Copenhague, Londres, Stockholm ou Hambourg ?
Les infrastructures de transport sont directement affectées