Le 20 février, la gare de Metz a été élue « plus belle gare de France » dans le cadre d’un concours organisé sur Facebook par Gares & Connexions et confrontant plus de 31 000 suffrages d’internautes. Après avoir éliminé Limoges, Strasbourg et Tours, puis La Rochelle en finale, Metz est sortie vainqueur de cette compétition en mode 2.0. Le sacre d’une gare impériale, née de la volonté de Guillaume II, inaugurée en 1908 et inscrite aux Monuments historiques depuis 1975. Présentation.
Un concours organisé sur Facebook par Gares & Connexions a permis, grâce à 31 000 votes d’internautes, de déterminer à travers un système de « battle » quelle était la plus belle gare de France parmi les 3 000 que compte le territoire français. Nombreux ont été les votants à défendre les couleurs de leur région à travers cette compétition. Le 20 février, c’est la gare de Metz qui a obtenu les faveurs des votants, après avoir éliminé les gares de Limoges, Strasbourg et Tours, et avoir battu en finale la gare de La Rochelle, dont la tour, les façades et la toiture, le hall et les mosaïques sont inscrits au titre des Monuments historiques (MH) depuis avril 1984. Cette compétition est d’ailleurs une aubaine pour la ville de Metz qui a déposé une candidature pour que sa cité médiévale soit classée au Patrimoine mondial de l’Unesco.
Signée de l’architecte berlinois Jürgen Kröger, la gare de Metz, qui fut inaugurée en 1908, fait pour sa part l’objet d’une inscription au titre des MH depuis 1975 pour ses façades et ses toitures (hormis la verrière), son salon d’honneur, le décor du buffet et son hall Départ. Ce vote populaire en mode 2.0– Metz a gagné le titre de « plus belle gare de France » pour un an – devrait lui permettre de renforcer son rayonnement. Car les enjeux sont de taille pour la cité mosellane. En 2016, le village d’Eguisheim, qui avait remporté le titre de « village préféré des Français » dans l’émission de France 2 en 2013, n’a-t-il pas vu sa fréquentation grimper de 500 000 à 800 000 visiteurs ? Cette hausse remarquable a fait le bonheur des élus comme des professionnels locaux du tourisme, désireux de capter une nouvelle clientèle, notamment étrangère, qui tend à éviter les villes depuis les attentats de Paris et Nice en 2016.