Le transport de marchandises par rail, en pré comme en post-acheminment vers les ports de Normandie a un fort potentiel de croissance, si on regarde les ports de nos voisins nord-européens. Le 12 mars, l’itinéraire par Gisors – Serqueux, devait ouvrir en complément de l’axe classique.
Le fret entre Paris et Le Havre va bénéficier d’un nouvel axe ferroviaire. Le 12 mars, l’itinéraire par Gisors – Serqueux, s’est ouvert en complément de l’axe original par Rouen. Il apportera 25 sillons supplémentaires par jour, de meilleure qualité puisqu’ils ne sont pas impactés par les travaux à la sortie de Paris sur l’axe classique. Leurs horaires permettront une arrivée très tôt au port du Havre, comme le souhaitaient les clients. Aujourd’hui, avec les contraintes de circulations sur l’axe historique, les trains ne pouvaient arriver qu’entre 9 h 30 et 11 h. De plus, la voie sera apte aux trains de 1 800 tonnes et sera au gabarit GB, autrement dit, les trains de conteneurs pourront emprunter cet axe. de même que les trains de la pétrochimie ou de céréales de 20 wagons environ. Ainsi, l’offre sur ce nouvel itinéraire répond aux besoins de l’ensemble des filières intéressées par le fret ferroviaire. Si SNCF Réseau veut développer le fret sur l’axe Seine entre les ports du Havre, de Rouen et de Paris, c’est pour répondre à la demande de ces trois ports qui, au 1er juin prochain, vont être réunis dans un même établissement public, Haropa. Il existe en effet une grande marge de progrès. Aujourd’hui, la part modale du fret ferroviaire dans le transport des marchandises vers ou en provenance des ports représente 14 % au Havre, et 10 % à Dunkerque, contre 19 % au port de Marseille. Dans les ports du nord de l’Europe, le fret ferroviaire représente 49 % à Hambourg, 44 % à Rotterdam, et 43 % à Anvers. Un chiffre qui pourrait encore augmenter avec l’unification annoncée des ports d’Anvers et de Zeebruges (voir encadré). En valeur ajoutée, la richesse produite par l’ensemble