De 2019 à 2021, en gare de Périgueux, Patrick Ochs a été autorisé à suivre
le chantier de l'intérieur et en a photographié différentes étapes, de jour
comme de nuit : la protection des voies ferrées, la démolition de la passerelle
centenaire, la pose de ballast et de nouveaux rails… Ses photos sont exposées
en grand format sur les grilles du chantier, rue du Maréchal Juin. A partir
du 24 mai, la galerie L'App-art accueillera une exposition plus complète
de son travail.
2, 11 Septembre 2019 Justine Decaux et Florian Rodriguez-Delfosse du Duo Mechanic'Circus sur la Passerelle SNCF à Périgueux © Patrick Ochs
De 2019 à 2021, en gare de Périgueux, Patrick Ochs a été autorisé à suivre
le chantier de l'intérieur et en a photographié différentes étapes, de jour
comme de nuit : la protection des voies ferrées, la démolition de la passerelle
centenaire, la pose de ballast et de nouveaux rails… Ses photos sont exposées
en grand format sur les grilles du chantier, rue du Maréchal Juin. A partir
du 24 mai, la galerie L'App-art accueillera une exposition plus complète
de son travail.
De 2019 à 2021, en gare de Périgueux, Patrick Ochs a été autorisé à suivre
le chantier de l'intérieur et en a photographié différentes étapes, de jour
comme de nuit : la protection des voies ferrées, la démolition de la passerelle
centenaire, la pose de ballast et de nouveaux rails… Ses photos sont exposées
en grand format sur les grilles du chantier, rue du Maréchal Juin. A partir
du 24 mai, la galerie L'App-art accueillera une exposition plus complète
de son travail.
De 2019 à 2021, en gare de Périgueux, Patrick Ochs a été autorisé à suivre
le chantier de l'intérieur et en a photographié différentes étapes, de jour
comme de nuit : la protection des voies ferrées, la démolition de la passerelle
centenaire, la pose de ballast et de nouveaux rails… Ses photos sont exposées
en grand format sur les grilles du chantier, rue du Maréchal Juin. A partir
du 24 mai, la galerie L'App-art accueillera une exposition plus complète
de son travail.
En septembre 2019, circulation d'un authentique train à vapeur lors des célébrations du centenaire de la ligne Brive – Périgueux.
En septembre 2019, circulation d'un authentique train à vapeur lors des célébrations du centenaire de la ligne Brive – Périgueux.
Patric Ochs
Accueil / Culture / À Périgueux, « Les hommes derrière le chantier »
À Périgueux, « Les hommes derrière le chantier »
Depuis 2019, un vaste chantier se déroule en gare de Périgueux dans le cadre de la construction du futur Pôle d’échanges multimodal. Le photographe périgourdin Patrick Ochs a suivi ces travaux. A découvrir sur place actuellement, puis à la galerie L’App-art à partir du 24 mai.
Depuis des années, le photographe périgourdin Patrick Ochs capte en images le travail des cheminots autour de l’étoile ferroviaire de Périgueux, allant du Technicentre Industriel du Périgord à l’UO Infra de Chamiers en passant par la gare de la capitale périgourdine. Cette dernière vit une métamorphose depuis qu’en 2019, la construction du futur Pôle d’échanges multimodal a débuté. Patrick Ochs a entre autres suivi la démolition de la passerelle centenaire de la gare qui passe au-dessus des voies ferrées. « C’est là qu’en 1942, mon père Jean et mon grand-père Eugène, juifs allemands réfugiés en France, ont été arrêtés par la Wehrmacht », raconte celui dont le grand-père, chef d’entreprise, avait été spolié de ses droits et de ses biens par les nazis. « L’un des soldats qui les ont arrêtés au beau milieu de la passerelle était un de ses anciens employés. “Eugène, je ne t’ai pas vu. Fichez le camp tous les deux !”, leur a-t-il dit. Mon père et mon grand-père ont pu s’enfuir. » Patrick Ochs a pu suivre de l’intérieur le chantier de démolition. « De l’avoir photographiée m’a libéré d’un mauvais pan de notre histoire familiale. » Jusqu’à la fin des travaux, sur les grilles du chantier, rue du Maréchal Juin, il présente une série intitulée “Les hommes derrière le chantier” : sept images grand format, montrant les ouvriers à l’oeuvre de 2019 à 2021.
Ses photos, au-delà de l’aspect esthétique, dégagent une forte dimension humaine. « Il faut retenir le merveilleux travail des hommes qui réalisent ces travaux. Merci à Patrick Ochs qui, au travers de cette exposition, retrace leur intervention sur ce site », a déclaré Nathalie Salomon, chargée de la Culture au Grand Périgueux, partenaire de cette opération. Patrick Ochs présentera une exposition plus complète de son travail sur l’univers du train à la galerie L’App-art, rue Arago à Périgueux, à partir du 24 mai.
Bernard CHUBILLEAU
Une fois de plus, le monde ferroviaire unique parvient à attirer des artistes talentueux et prolifiques et à en faire des véritables ambassadeurs d’art reflétant son inimitabilité.
À la fois ville ferroviaire et ville des arts, Périgueux abrite dans le quartier du Toulon des ateliers de réparations de la SNCF (Technicentre SNCF Charentes-Périgord) qui emploient 600 personnes en 2022.
Les voitures vétérans « Corail » et » Téoz » y sont rénovées ainsi que les trains TER et toutes les climatisations des rames de l’Eurostar et des TGV de France.
Au début du mois de mars de cette année, une convention est signée en partenariat avec SNCF Voyageurs et la région Nouvelle-Aquitaine pour la rénovation de 62 unités AGC [Autorails à Grande Capacité], assurant du travail au Technicentre jusqu’en 2029 et nécessitant la construction d’un nouvel atelier de 1200 m2 et l’embauche sur trois ans de 130 employés supplémentaires.
Le but est de redonner vingt ans de vie aux AGC concernés.
Quant à la fameuse galerie associative L’app’Art, ouverte depuis mars 2004, elle a pour vocation de favoriser la présentation et la diffusion de l’art visuel dans la ville.
Un subtil hommage photographique aux cheminots français dévoués.
Peut-être mérite-t-il également d’être publié en tant qu’album spécial, avec le grand nombre possible d’images associées provenant des archives de l’artiste compétent.