Que de chemin parcouru depuis le premier VAL de Lille, il y a presque quarante ans ! Les métros automatiques s’imposent aujourd’hui dans les agglomérations françaises, qu’ils soient légers (VAL et dérivés) ou plus « lourds », sur des lignes équipées d’origine ou a posteriori. Dans la première catégorie, l’agglomération lilloise a été suivie par la liaison vers Orly, puis par Toulouse, Rennes et l’aéroport de Roissy. Tout récemment, Rennes vient de mettre en service la nouvelle génération de Val, alors que Toulouse et Lille cherchent à doubler la longueur de leurs rames, avec plus ou moins de succès.
Dans la catégorie des métros « lourds », à la suite des lignes nouvelles automatiques Maggaly (D) de Lyon et Meteor (14) de Paris est venu le temps d’automatiser les lignes existantes : après la ligne B de Lyon il y a quelques mois, c’est le tour de la ligne 4 du métro parisien, onze ans après la ligne 1 parisienne. Ile-de-France Mobilités, qui voudrait accélérer l’automatisation du métro parisien, demande des études pour la ligne 13 et l’envisage aussi pour les lignes 7, 8 et 9… alors que les chantiers de réalisation du métro automatique du Grand Paris Express creusent les sols franciliens.
Dans le Sud, Marseille attend l’arrivée des nouvelles rames sur son réseau de métro. Et Toulouse, pour sa troisième ligne, a fait aussi le choix d’une solution « lourde ».
? Retrouvez cet article complet dans le numéro 3913 de La Vie du Rail.
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