Que de chemin parcouru depuis le premier VAL de Lille, il y a presque quarante ans ! Les métros automatiques s’imposent aujourd’hui dans les agglomérations françaises, qu’ils soient légers (VAL et dérivés) ou plus « lourds », sur des lignes équipées d’origine ou a posteriori. Dans la première catégorie, l’agglomération lilloise a été suivie par la liaison vers Orly, puis par Toulouse, Rennes et l’aéroport de Roissy. Tout récemment, Rennes vient de mettre en service la nouvelle génération de Val, alors que Toulouse et Lille cherchent à doubler la longueur de leurs rames, avec plus ou moins de succès.
Dans la catégorie des métros « lourds », à la suite des lignes nouvelles automatiques Maggaly (D) de Lyon et Meteor (14) de Paris est venu le temps d’automatiser les lignes existantes : après la ligne B de Lyon il y a quelques mois, c’est le tour de la ligne 4 du métro parisien, onze ans après la ligne 1 parisienne. Ile-de-France Mobilités, qui voudrait accélérer l’automatisation du métro parisien, demande des études pour la ligne 13 et l’envisage aussi pour les lignes 7, 8 et 9… alors que les chantiers de réalisation du métro automatique du Grand Paris Express creusent les sols franciliens.
Dans le Sud, Marseille attend l’arrivée des nouvelles rames sur son réseau de métro. Et Toulouse, pour sa troisième ligne, a fait aussi le choix d’une solution « lourde ».
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Le 12 septembre 2022, les quatre premières rames automatiques entrent en service sur la ligne 4 du métro de Paris.
D’autres navettes automatiques sont ajoutées progressivement, afin de rendre la ligne intégralement automatique.
Le projet devrait aboutir fin 2023.
La 2ème ligne de métro la plus fréquentée du réseau d’Île-de-France Mobilités, opéré par la RATP, en cours de modernisation et déjà prolongée jusqu’à Bagneux en janvier 2022, entre ainsi dans une nouvelle ère!