Après l’Allemagne et la France, l’Italie. Alstom et la Snam (principale société gazière italienne) ont signé un accord de cinq ans pour développer dès le début 2021 des trains à hydrogène et les infrastructures associées, après une première phase consacrée aux études de faisabilité, attendues pour cet automne. Alstom sera responsable de la production et de la maintenance des trains à hydrogène (neufs ou modifiés), alors que la Snam développera les infrastructures de production, de transport et des points de ravitaillement en hydrogène de ces trains. « Nous espérons que les trains à hydrogène Coradia iLint deviendront bientôt une réalité en Italie également », a déclaré Michele Viale, président et administrateur délégué d’Alstom Italie et Suisse. Ce qui signifie que l’on est sans doute plus proche du modèle allemand (autorails à hydrogène) que de celui envisagé en France (Régiolis bimode électrique/hydrogène).
Marco Alverà, administrateur délégué de la Snam, précise quant à lui que l’hydrogène « produit à partir d’énergies renouvelables deviendra compétitif avec les combustibles fossiles dans quelques années », ce qui laisse deviner l’origine du combustible destiné aux trains fournis par Alstom. Plus largement, l’ambition de la Snam est de « créer une chaîne d’approvisionnement italienne », pour faire de son pays « un des protagonistes mondiaux du secteur ».
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