Luxe, calme et voie ferrée…Un nouvel acteur arrive dans le domaine des trains de luxe et il a choisit l’Italie pour se lancer. Le train Orient Express Dolce Vita convoque l’héritage de la Compagnie internationale des wagons-lits et l’esprit de l’Italie des années 1950 pour créer une nouvelle expérience du luxe.
12 cabines Deluxe, 18 suites, 1 suite Prestige et un restaurant : ce palace sur rail affiche un luxe à la hauteur de ses ambitions célébrant l’artisanat d’art, le design et l’esprit des années 60 et 70. Selon les promoteurs du projets – le groupe Arsenale S.p.A. et Orient Express, la filiale d’Accor, l’Orient Express La Dolce Vita doit accueillir ses premiers passagers à bord de six trains de luxe, à compter de 2023. A bord un service 5 étoiles et tous les délices de la gastronomie italienne. Le groupe Accor s’attaque donc au marché des trains de luxe, largement dominé par Belmond qui appartient à LVMH.
Au programme un voyage du nord au sud de l’Italie, à travers quatorze régions. Et à terme, trois destinations internationales reliant Rome à Paris, Istanbul et Split. Grâce au partenariat noué avec Trenitalia et Fondazione FS Italiane, l’Orient express invite les passagers à parcourir plus de 16 000 km de lignes ferroviaires – dont 7000 non-électrifiées, à la découverte de l’incroyable patrimoine historique du pays.
Imaginé par Dimorestudio, le studio d’architecture et de design fondé par Emiliano Salci et Britt Moran en 2003, le train déluge convoque le souvenir des trains de la Compagnie internationale des wagons-lits de George Naglemakers et celui de la Dolce Vita qui symbolise une certaine idée de l’Italie des années 60 portée par le célèbre film de Fellini.
A Rome, le premier hôtel Orient Express, nommé Minerva, devrait accueillir ses premiers clients en 2024. Une ouverture qui se réclame une nouvelle fois de l’héritage de Georges Nagelmakers qui en 1894 innove en créant la Compagnie internationale des grands hôtels. La CIWL propose une prestation de porte à porte, assurant à ses clients un confort constant et construit pour y parvenir des palaces dans les grandes villes desservies par ses trains. Il s’agit alors de la première chaîne hôtelière internationale. Des hôtels comme le Grand Hôtel de la plage à Ostende, le Riviera Palace de Monte-Carlo ou le Pera Palace de Constantinople voient le jour.