Obtenu en remplaçant la moitié des moteurs diesel d’un Régiolis bimode par des systèmes de stockage d’énergie composés de batteries lithiuion, le premier TER hybride a été présenté au terme d’une campagne d’essais de huit mois.
Il porte la livrée liO d’Occitanie, mais c’est dans l’usine alsacienne de Reichshoffen, dans le Grand Est, ainsi qu’au siège parisien de Régions de France, en présence de Christophe Fanichet, PDG de SNCF Voyageurs et de Jean-Baptiste Eyméoud, président d’Alstom France, que le premier TER hybride a été présenté, le 16 février.
En partant d’une rame Régiolis bimode, celle des essais comportant quatre caisses, le projet, d’un coût de 16,8 millions d’euros sur 4 ans, consiste à remplacer la moitié des moteurs thermiques par des systèmes de stockage composés de batteries lithiumion et fournis par Forsee Power, qui permettent de récupérer et stocker l’énergie de freinage (90 % en pratique) pour la réutiliser en fonction des besoins.
Les promoteurs de ce TER Hybride – Alstom, en association avec la SNCF et les régions Centre-Val de Loire, Grand Est, Nouvelle-Aquitaine et Occitanie – ont pour objectif d’économiser 20 % de l’énergie consommée (ordre de grandeur validé en essais) et de diminuer dans les mêmes proportions les émissions de gaz à effet de serre, tout en réduisant les coûts d’utilisation et