Inaugurée fin septembre, l’usine de Chalindrey a mis au point une technique originale pour démanteler les trains. Sur les quelque 12 000 matériels que la SNCF souhaite traiter d’ici à 2028, elle recyclera 1 300 voitures.
Trois voitures par semaine. C’est à ce rythme que l’usine DI Environnement de Chalindrey parvient à démanteler les voitures Corail de la SNCF. Le site, qui a commencé à fonctionner en début d’année, a atteint désormais son rythme de croisière. Et une seconde ligne de démantèlement est prête à démarrer. L’usine a été officiellement inaugurée le 29 septembre en présence de Christophe Fanichet, PDG de SNCF Voyageurs. « Au total, le contrat porte sur 1 300 voitures à traiter d’ici 2028 », précise Mickaël Place, directeur du développement de DI Environnement. « Avec une seule ligne, nous parvenions déjà à démanteler trois voitures. La deuxième nous donnera plus de souplesse, et nous permettra aussi de traiter d’autres matériels appartenant à d’autres clients et d’autres univers comme des véhicules militaires ».
Les voitures arrivent « par rame de 12 ou 13 voitures, au rythme d’une rame toutes les trois à quatre semaines », détaille Vernon Dollander, le directeur du site de DI Environnement de Chalindrey, embranché au réseau national et qui possède 1 500 m de voies pour recevoir ces rames. Chaque voiture passe d’abord par l’atelier « vert », une dénomination liée à sa fonction et non à sa couleur. Dans ce bâtiment de 2000 m2, modulable selon le type de matériel à traiter, est traité l’aménagement intérieur. « On commence par retirer