Dans les Hauts-de-France, le prototype du TER autonome, réalisé à partir d’une rame Regio 2N, roule sur les voies du réseau ferré national. Et quand elle n’est pas en essais, cette rame à part accueille des voyageurs réguliers.
Quelques mois après la circulation d’une locomotive de train de fret semi-autonome (niveau GoA 2, avec conducteur) entre Longwy et Longuyon, l’automne dernier, un deuxième train a entamé en mai ses essais sur le réseau ferré national dans le cadre du programme de recherche sur le train autonome lancé il y a deux ans et demi par la SNCF. Circulant du 17 au 21 mai autour de Busigny (Nord), ce deuxième train est une rame Regio 2N de sept caisses spécialement modifiée et équipée pour la marche autonome par le site de Crespin, récemment repris par Alstom à Bombardier Transport. Ce dernier faisait partie, aux côtés de Bosch, SpirOps, Thales et de l’Institut de recherche technologique (IRT) Railenium, du consortium chargé du développement d’un prototype de TER autonome dans le cadre du programme de recherche de la SNCF. Alstom, qui est par ailleurs membre du consortium chargé du train de fret semi-autonome évoqué plus haut, remplace désormais Bombardier Transport au sein du consortium chargé du TER autonome. En vue de la série d’essais en cours, la rame 117M a été spécialement modifiée et équipée de capteurs, caméras, radars, lidars (détection laser) en début d’année, afin de collecter les données indispensables au projet. Des premières marches d’essais