Alors que le ministère des Chemins de fer chinois est confronté à des dettes abyssales (306 milliards d’euros à la fin du mois de mars), ses services ont publié un document préconisant l’ouverture de son industrie ferroviaire à des investisseurs privés à un niveau jamais encore égalé. En Chine, le ministère supervise l’ensemble des investissements du secteur. La dette s’est creusée sous l’effet conjugué d’une augmentation du prix des matières premières, ainsi que sous le poids des investissements liés à la marche forcée vers la grande vitesse. Les entreprises étrangères susceptibles d’investir en Chine sont nombreuses, mais la question des transferts de technologies, souvent condition préalable à un investissement étranger, reste un frein majeur à leur implantation sur le marché chinois.