L’Association Française du Rail (Afra), s’inquiète des conséquences de la crise énergétique pour les opérateurs ferroviaires. Rappelant que, face à la hausse des prix des énergies, le gouvernement a mis en place un plan de résilience pour les particuliers et les professionnels, l’Association française du rail (Afra) s’inquiète pour les entreprises ferroviaires oubliées par ces mesures. « Pourtant, la crise énergétique va coûter au moins 52 millions cette année aux opérateurs de fret ferroviaire. Un chiffre à comparer aux 400 millions d’euros promis aux transporteurs routiers par le gouvernement », indique l’association qui rassemble les opérateurs alternatifs à la SNCF.
L’Afra estime que « l’administration actuelle des transports ne semble plus faire grand cas du mode de transport qui préserve le plus les ressources de notre planète ». Et de s’interroger : « Faut- il manifester de façon plus concrète pour illustrer les difficultés de notre secteur pour être entendus ? »
Cet article est tiré du numéro 3881 de La Vie du Rail.
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L’AFRA a certainement raison! Étant le pilier de la transition écologique, le fret ferroviaire risque pourtant de devenir toujours le grand oublié de la crise énergétique actuelle. Dommage, pour la énième fois!
Créée en mars 2009, l’AFRA rassemble les opérateurs alternatifs à la SNCF: Transdev, Transdev Rail, Trenitalia France, Deutsche Bahn/Arriva, actives dans le transport de voyageurs ; CargoBeamer, DB Cargo France, Europorte (groupe Getlink), ETMF, LINEAS, RegioRail, T3M, Froidcombi, CAPTRAIN (ex-VFLI), CFL Cargo France, Millet Rail, entreprises spécialisées dans le fret ferroviaire et le transport combiné; Vossloh Locomotives, Alstom, constructeurs de matériel ferroviaire, Objectif OFP, Moreno et Akiem.