Après plusieurs semaines de rumeurs, Alstom a confirmé le 17 février avoir signé un protocole d’accord avec Bombardier Inc. et la Caisse de dépôt et de placement du Québec (CDPQ) pour l’acquisition de Bombardier Transport. À eux deux, Alstom et Bombardier afficheront un chiffre d’affaires cumulé d’une quinzaine de milliards d’euros et un carnet de commandes dépassant les 75 milliards. L’objectif est de créer un groupe puissant, capable d’affronter le mastodonte chinois CRRC, qui cherche à se développer sur le marché mondial.
La deuxième tentative sera-t-elle la bonne ? Un an après l’échec de son mariage avec Siemens et après plusieurs semaines de rumeurs, Alstom a annoncé le 17 février avoir signé un protocole d’accord pour acheter 100 % des actions de la division ferroviaire du groupe Bombardier, pour un montant compris entre 5,8 milliards d’euros et 6,2 milliards d’euros, payé pour partie en numéraire et pour partie en actions nouvellement émises par Alstom.
Actionnaire de Bombardier Transport à hauteur de 30 %, CPDQ s’est engagé à réinvestir environ 2 milliards d’euros dans Alstom (ce qui correspond à 100 % du produit net de cession de sa participation dans Bombardier Transport) et à réaliser un investissement additionnel à hauteur de 0,7 milliard d’euros.