A Nîmes, grâce à ses collections constituées au fil des ans, le Musée du chemin de fer met en scène l’histoire du train en France. De quoi ravir aussi bien les ferroviphiles que les néophytes en matière de chemin de fer.
A Nîmes, la rotonde sud du dépôt SNCF situé au 97 rue Pierre Sémard abrite le Musée du chemin de fer. C’est Jean-Paul Pignède, ancien conducteur de ligne principale du dépôt de Nîmes, président de l’Amicale des anciens et amis de la traction vapeur (AAATV) région Languedoc-Roussillon depuis 1987, qui est le président du musée. Epaulé par Jean-Noël Cotte et René Decourty, respectivement secrétaire et trésorier, et une cinquantaine d’adhérents, il anime ce lieu créé en 1988 qui raconte la longue et passionnante histoire du chemin de fer grâce à des collections riches et variées, constituées en l’espace d’une trentaine d’années.
Voyons d’abord la partie extérieure. Sur les voies de la rotonde sud, on peut découvrir huit engins moteur de différentes époques, présentés en statique, dont quelques-uns proviennent de l’Association provençale de préservation et d’animation ferroviaire (APPAF) de Miramas, qui a définitivement fermé ses portes. Le musée nîmois peut s’enorgueillir de présenter notamment la BB 9411, construite en 1959, dernière rescapée de la série, la CC 7121 (1952), machine qui a établi un premier record de vitesse sur rail (243 km/h) à Vougeot le 21 février 1954, un exploit à l’époque. Ces locomotives côtoient la CC 6575 (ex- 21001, modifiée), la BB 4162 de 1932 et la BB 8177 de 1948.
La traction vapeur est représentée par la 141 R 1298 (Mikado) de 1947, dont il ne reste que