Disparu le 6 septembre dernier, Jean-Paul Belmondo, l’un des acteurs les plus populaires du cinéma français, a joué dans plus de 80 longs-métrages. Pendant cette longue carrière, « Bébel » a souvent pris le train (et le métro). Retour sur ses scènes ferroviaires les plus marquantes.
Hommage national aux Invalides, des célébrités et de très nombreux anonymes ont rendu hommage à Jean-Paul Belmondo le 9 septembre dernier. L’acteur s’est éteint à 88 ans quelques jours auparavant, le 6 septembre, entouré de ses proches. Un monument du cinéma français vient de disparaître. Il aura tourné avec les plus grands cinéastes de son époque de Louis Malle à Jean-Luc Godard, en passant par François Truffaut, Claude Chabrol ou encore Jean-Pierre Melville. Figure de la nouvelle vague mais aussi du cinéma d’action populaire abonné au box-office des années 1980, Jean-Paul Belmondo a su parler aux cinéphiles comme au grand public.
Dans Un singe en hiver, adaptation du roman éponyme d’Antoine Blondin sorti en 1962, le réalisateur Henri Verneuil réunit Belmondo et Jean Gabin.
Après une beuverie mémorable, la route des deux hommes se sépare en gare de Lisieux. Albert assit sur un banc tourne le dos au train qui s’en va, avec à son bord Gabriel et sa fille qui l’observent penchés à la fenêtre du compartiment. Le vieil homme n’a pas un regard pour le duo et le film s’achève sur ces mots : « Et le vieil homme entra dans un long hiver… »
L’homme de Rio de Philippe de Broca rencontre un important succès en 1964.
Une semaine de permission, c’est court ! Sur-