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© PREMIERES LIGNES TELEVISIONS

France 5. Vert de rage alerte sur la pollution de l’air dans le métro

2 octobre 2023
- -
Par : Samuel DELZIANI

Le documentaire débute la nuit, place de la République à Paris, au-dessus d’une bouche d’aération du métro parisien. Muni d’une lampe spéciale qui permet de visualiser les particules fines, Jean-Baptiste Renard, directeur de recherches au Laboratoire de physique et chimie de l’environnement et de l’espace (LPC2E) du CNRS d’Orléans, montre les particules plus ou moins fines qui s’échappent à travers la grille. Il étudie une pollution pratiquement invisible, mais qui n’est pas sans conséquences. Plus les particules sont fines, plus elles pénètrent profondément dans l’organisme. Sous la direction du scientifique, l’équipe de l’émission d’investigation de France 5 Vert de rage est descendue dans les entrailles de la capitale pour se pencher sur la qualité de l’air du réseau de métro parisien. Douze journalistes ont mesuré les niveaux de pollution aux particules fines dans les 332 stations de métros et de RER ont mis en place une étude inédite sur l’exposition des usagers et des personnels de la RATP aux métaux lourds et aux particules fines. Des émissions particulièrement nocives pour la santé, essentiellement provoquées par les freinages et la friction qui en résulte entre le disque de frein et la roue et entre la roue et le rail. Les problèmes d’aération favorisant la concentration des particules fines. Les usagers souffrant d’asthme chronique sont particulièrement impactés par cette pollution de l’air.

Pendant huit mois, équipés de capteurs d’air mobiles Pollu-track (le même outil utilisé pour la mesure de la qualité de l’air par les équipes de la Ville de Paris, mais que la RATP juge moins performant que ceux, fixes, qu’elle utilise), ils ont mesuré la présence de particules fines sur les 435 quais des 332 stations du métro et du RER de Paris et de la petite couronne à l’exception des zones 3, 4, 5 pour le RER. En moyenne, la présence de ces particules fines a été mesurée à 24 microgrammes par mètre cube (μg/m3), soit près de cinq fois le seuil de 5 μg/m3 recommandé par l’OMS depuis 2021 pour les particules de 2,5 μg, dans les logements en exposition chronique. Certaines lignes sont particulièrement touchées : les 5 et 9 du métro et le RER A affichent des concentrations records.

Jusqu’alors la RATP réalisait des mesures, en continu, dans cinq stations des espaces souterrains du réseau : depuis 1997 dans les stations Franklin D. Roosevelt (Ligne 1), et Châtelet (Ligne 4), depuis 2006 dans la gare d’Auber (RER A), et depuis fin 2021 dans les gares de Nation et de Châtelet (RER A). Des mesures ponctuelles sont également réalisées régulièrement sur l’ensemble des stations et gares du réseau souterrain afin offrir une vision plus complète de la réalité. Les journalistes de France 5 ont réalisé des mesures en soussol, mais également au niveau de la rue, notamment à la sortie des 300 bouches d’aération du métro. Après avoir visionné ce documentaire, vous éviterez probablement de marcher au-dessus de celles-ci… Les journalistes ont révélé l’étude le 24 mai dernier, filmant ainsi les conséquences de ces informations. La RATP a annoncé mettre en place un système d’évaluation de la qualité de l’air de son réseau et un système de ventilation modernisé pour permettre un meilleur renouvellement de l’air. Les freins mécaniques des métros, principaux émetteurs de particules fines devraient être progressivement remplacés par une nouvelle technologie moins émettrice. Parmi les solutions avancées, de nouvelles garnitures de freinage en composites doivent permettre d’émettre beaucoup moins de particules fines (70% en moins selon la RATP). Développées avec l’équipementier Wabtec (ex-Faiveley), elles sont en test sur plusieurs rames du RER A. Ces essais visent à valider leurs performances sur train (vérification d’absence de problèmes comme une usure prématurée ou des nuisances acoustiques, etc.).

La RATP a par ailleurs signé avec Santé Publique France une nouvelle étude épidémiologique pour enquêter sur la santé de ses salariés. L’étude lancée par Vert de rage a inspiré les scientifiques de l’autre côté de l’Atlantique. A New-York, Terry Gordon, professeur de médecine spécialiste de la qualité de l’air dans les transports, a échangé avec les responsables de l’étude parisienne afin de dupliquer leur méthodologie au métro de la Grosse pomme.

 

👉 Ce soir à 21 h 05 sur France 5. Vert de rage – Métro, alerte à l’air de Martin Boudot et Mathilde Cusin. Premières Lignes. (2023)



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Un Commentaire

  1. Güntürk Üstün 2 octobre 2023 14 h 16 min

    Un documentaire de sensibilisation à ne pas manquer.

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