Pas un bureau de tourisme de plus, mais une délégation pour la France : le conseil d’administration de Renfe a décidé le 27 septembre la création d’une succursale de l’opérateur à Paris. Objectif, se saisir de toutes les opportunités sur le marché français, et en particulier pour les services à grande vitesse. L’Hexagone étant présenté comme une « cible prioritaire » à Madrid.
Une fois obtenu le feu vert du ministère espagnol des Finances, Renfe pense être mieux à même de construire sur place son offre pour la grande vitesse entre Paris-Lyon et Marseille. De même afin de poser sa candidature à des services publics comme elle vient de le faire dans les régions Grand-Est et Hauts-de-France pour des lignes TER, par exemple dans les Vosges.
Renfe s’était positionnée sur la grande vitesse entre Lyon et Marseille, mais elle a rencontré « des difficultés techniques au niveau des systèmes d’information ». Pour autant, elle n’est pas restée inactive pour s’internationaliser en Europe. Elle vient de boucler l’achat de la moitié du capital de la compagnie tchèque Leo Express. Une opération qui lui ouvre les marchés voyageurs en Europe centrale : République tchèque, Pologne, Slovaquie… A l’horizon 2030, Renfe entend obtenir 10 % de ses recettes via ses activités à l’international.
Cet article est tiré du numéro 3854 de La Vie du Rail.
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