Si vous rêvez de nouveaux horizons, d’évasions essentielles et de bouffées d’air salvatrices, nous vous proposons un voyage au cœur du massif de l’Estérel. 32 000 m2 de nature, entre Fréjus et Mandelieu, parcourus d’une multitude de sentiers avec vue sur la Grande Bleue.
Sur le chemin de pierre qui s’enfonce depuis le col, au milieu des roches volcaniques rouges de l’Estérel, vers la Méditerranée, le promeneur hume les parfums du maquis. Le romarin, le thym, l’arbousier, la ciste, l’asphodèle, la myrte, le genévrier, la lavande mélangent leurs effluves, donnant au lieu un cadre olfactif unique, un paradis pour les abeilles. Parfois, à la faveur d’un col ou d’une ouverture dans le massif, on admire la vue sur la baie de Cannes et, au loin, si la visibilité le permet, sur les sommets enneigés des Alpes.
Mais, un retour en arrière s’impose. Avant d’apprécier la beauté du massif de l’Estérel, j’ai pris le train. 9 h 28. Le TER n° 881262 quitte la gare de Cannes. J’ai bien fait attention de choisir une fenêtre du bon côté du paysage… avec vue sur mer ! Le début du voyage permet de longer la célèbre Croisette de Cannes. Le train semble vouloir s’autoriser un bain de soleil. Rapidement, le paysage change, s’élève. Les roches rouges de l’Estérel tranchent avec le bleu intense de la mer et le vert des pins parasols et de pins maritimes. L’ouverture de la ligne de Marseille à Vintimille s’est déroulée par étapes. En 1858, de Marseille à Aubagne, en 1859 d’Aubagne à Toulon, en 1862 de Toulon aux Arcs, en 1863 des Arcs à Cagnes-sur-Mer, en 1864 de Cagnes-sur-Mer à Nice, en 1868 de Nice à Monaco, en 1869 de Monaco à Menton et enfin 1872 de Menton à Vintimille.
Un relief accidenté
Les reliefs du massif de l’Estérel ont obligé la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée