Dans une vidéo publiée sur la chaîne Youtube de la SNCF, nous avons la chance de monter à bord d’un train vraiment pas comme les autres : la rame Surveille, chargé de repérer la moindre anomalie sur une ligne classe (la surveillance du réseau de lignes à grande vitesse est l’ouvre du TGV Iris 320). La mise en service de trois automoteurs diesels du projet Surveille a révolutionné la surveillance de l’infrastructure. Alain Cano, chef de machine Surveille, qui assure la surveillance du réseau chez SNCF Réseau nous présente les spécificités de ce matériel qui embarque à son bord une multitude de technologies.
Ainsi, l’inspection des rails, qui était auparavant réalisée à pied, peut aujourd’hui se faire à la vitesse de 80 km/h, soit un contrôle de 150 attaches par seconde. Toutes les données sont ensuite analysées par des experts qui assurent la localisation de l’anomalie (la ligne, la voie, le point kilométrique). Ce dispositif permet de détecter une fissure de 1 mm sur le rail, un manque de ballast, l’absence d’un écrou de fixation sur une traverse ou sur une éclisse ou encore un défaut de géométrie.
Les images sont envoyées en direct sur les écrans de la salle de contrôle du train, où le chef de machine surveille et note les moindres anomalies. Celles-ci sont ensuite transmises au centre opérationnel, qui prévient l’infrapôle pour analyse. Claude Rivet, responsable de l’équipe de mesures du département de la Mesure & des Essais nous explique tout l’intérêt d’un tel matériel. En cas d’anomalie grave, les agents de la maintenance sont prévenus presque immédiatement. Un gain de temps qui peut s’avérer salvateur !
A voir sur www.youtube.com/user/sncf/videos
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