Choisi par Emmanuel Macron, Jean-Pierre Farandou devrait succéder à Guillaume Pepy à la tête de la SNCF vers la fin octobre. Cheminot qui a fait toute sa carrière au sein du groupe SNCF, démontrant une certaine fibre sociale, l’actuel président de Keolis est attendu sur des chantiers difficiles : mise en place de la nouvelle entreprise publique, réorganisation du management, ouverture à la concurrence… sans oublier tout le volet social à reconstruire.
C’est Jean-Pierre Farandou qui a été choisi par le président de la République pour succéder à Guillaume Pepy. « Le président de la République envisage, sur proposition du Premier ministre de nommer M. Jean- Pierre Farandou en qualité de président du directoire de la SNCF », a communiqué l’Élysée mercredi 18 septembre dans la soirée. Emmanuel Macron a « vivement remercié » Guillaume Pepy « pour son engagement à la tête de l’entreprise depuis plus de 10 ans ». Depuis que le nom de Jean- Pierre Farandou était apparu, on se disait que la candidature de Patrick Jeantet était fragilisée. Était-il trop vite parti dans la course ? A-t-il paru trop classiquement libéral ? S’est-il trop montré anti-Pepy ? A-t-on préféré, pour conduire un changement qui s’annonce difficile (mise en place de la nouvelle entreprise publique, préparation à la concurrence, régime des retraites) un cheminot qui a fait toute sa carrière à la SNCF