Si elle s’est laissé surpendre au cours du premier week-end de juillet, la SNCF a décidé de réagir pour le week-end suivant, autour du 14 juillet. Les agents SNCF volontaires ont reçu leurs consignes et des gilets rouges ont été formés, 1 500 au total dont 150 pour les gares parisiennes.
Surtout ne pas refaire la une des journaux lundi 15 juillet pour cause d’interminables files d’attente devant les espaces de vente ou d’échange de billets dans les gares SNCF. Une heure et quart environ le 9 juillet à midi en gare de Paris- Lyon par exemple, selon les décomptes de la CFDT Cheminots qui pointe l’effet des fermetures des guichets. Or, certaines opérations (les billets de congés annuels ou les Chèques- Vacances) ne peuvent pas être réalisées sur Internet ou sur les bornes libre-service. La SNCF semble en avoir sous-estimé le nombre, et les files d’attente se sont allongées à l’envi. Loin de l’engagement de la SNCF : « 30 minutes max. » Jeudi 11 juillet, J-2 avant le deuxième grand week-end de départs au cours duquel 1,4 million de voyageurs était attendu (dont un million au départ des gares parisiennes), les équipes de Voyages SNCF se mettent en ordre de marche.
13 h : dans les étages de la gare de Lyon à Paris, c’est l’heure du briefing hebdomadaire. Sorte de conseil de guerre entre les directeurs des espaces de vente des cinq gares parisiennes
