Dans ce dernier volet du dossier consacré aux trains touristiques, La Vie du Rail vous présente une sélection de balades ferroviaires dans les Pays de la Loire, en Provence-Côte d’Azur, Guadeloupe et Martinique, mais aussi dans les pays voisins que sont la Belgique, la Suisse, l’Espagne, l’Italie et la Grande-Bretagne. Une centaine d’autres réseaux sont à découvrir dans le Guide 2019 des trains touristiques de France et d’Europe édité par La Vie du Rail.
Pays de la Loire. Chemin de fer de la Vendée
© CFV
C’est pour sauvegarder le patrimoine industriel des Pays de la Loire qu’est né le Chemin de fer du Puy du Fou en 1985, devenu en 1992 le Chemin de fer de la Vendée. L’association qui l’exploite préserve deux locomotives à vapeur (030 T 6, 030 T 8143), un locotracteur diesel et un Picasso. Ceux-ci circulent de Mortagne-sur-Sèvre aux Herbiers, offrant aux passagers un triple plaisir : un voyage à l’ancienne – commenté par un guide – pour certains un repas à bord d’une des deux anciennes voitures-restaurants de la Compagnie internationale des wagons-lits et la découverte d’un paysage qui n’est visible que depuis le train : un environnement vallonné, avec des rampes importantes pour affronter les dénivelés des monts de Vendée et de grands viaducs franchissant les rivières qui sillonnent le bocage vendéen. Et puis, à l’arrivée, le Puy du Fou et ses célèbres spectacles sont à 10 minutes.
Paca. Train des Pignes
© DR
Le Train des Pignes propose un voyage dans le temps sur 16 km de la ligne Nice – Digne exploitée par les Chemins de fer de Provence, entre Puget- Théniers et Villars-sur-Var. À bord d’un train à vapeur, retrouvez le confort spartiate des banquettes en bois et le rythme des voyages d’antan. Deux locomotives du début du siècle dernier, la Portugaise et la Bretonne, tractent quatre voitures historiques dans un décor à couper le souffle. Le Groupe d’étude pour les Chemins de fer de Provence (GECP), qui exploite ce train à vapeur, perpétue ainsi le mythe du « vrai » Train des Pignes.
Guadeloupe. Beauport, Pays de la canne
© Jean-Paul Balensi
En Guadeloupe, dotée d’un réseau ferré (68 km) indispensable pour accompagner l’essor de la production de sucre de canne, l’ancien site industriel de Beauport tire profit de ce passé qui fit la prospérité de Saint-Louis, et au-delà, de l’île tout entière. L’usine de Beauport qui fut ouverte en 1863, a été transformée, suite à sa fermeture définitive en 1990, en un musée qui raconte trois siècles d’industrie sucrière. Aujourd’hui encore, la canne à sucre est la première production agricole de l’île. En 2018, une SEM patrimoniale a repris la gestion des lieux. Après huit mois de travaux destinés à rénover le site et rendre celui-ci plus attractif (réhabilitation des bâtiments, amélioration des équipements),