fbpx

Je me connecte

E-mail*
Mot de passe*
Je valide > Mot de passe oublié?

Je m'inscris

*Champs obligatoires

Conformément à la loi « informatique et libertés » du 6 janvier 1978 modifiée en 2004, vous bénéficiez d’un droit d’accès et de rectification aux informations qui vous concernent.
1. Mon Compte
2. Mes activités
3. Mes Newsletters

Vous devez lire et accepter nos conditions générales de vente et d’utilisation *

* Mentions obligatoires

Je souhaite recevoir la newsletter :

Je m'enregistre

Mot de passe oublié ?

X
laviedurail.com
  • © Jason de Souza

    Les nouveaux opérateurs sont avant tout attendus dans le transport régional et sur les lignes Intercités (ici le train Thello Marseille - Milan).

  • © Robert Ferreol

    Keolis a déjà un pied dans le ferroviaire en France, notamment via Transkeo (51 % Keolis, 49 % SNCF Mobilités), l'exploitant du tram-train T11.

  • © 2018 Robert Mann MA

    Arriva intéressé par le ferroviaire et l’interurbain

Les futurs concurrents de la SNCF

13 décembre 2018
- -
Par : Marie-Hélène Poingt

L’ouverture à la concurrence prévue à partir de décembre 2019 pour les TER et les Intercités, un an après pour les TGV, devrait se faire très progressivement. Les opérateurs français Transdev, RATP Dev et Keolis s’y intéresseront forcément. En revanche, les Européens ne devraient pas être si nombreux à se présenter sur le marché. Du moins dans un premier temps. Arriva et Trenitalia sont les plus attendus.

Douze mois pour se préparer. En décembre 2019, les autorités organisatrices qui le souhaitent (régions pour les TER, État pour les Intercités) auront la possibilité de lancer les premiers appels d’offres pour des services ferroviaires. La démarche pourra être menée de façon progressive, comme l’ont demandé – et obtenu – les régions. Quatre ans plus tard, en décembre 2023, les appels d’offres deviendront la règle. Quant aux premiers trains commerciaux de la concurrence (et tout particulièrement les trains de la grande vitesse), c’est le 12 décembre 2020, date du changement de service annuel en Europe, qu’ils pourraient s’élancer. Mais le ticket d’entrée très élevé sur le marché de la grande vitesse sera fortement dissuasif.

Les nouveaux opérateurs sont donc avant tout attendus dans le transport régional et sur les lignes Intercités. Côté français, leurs noms sont bien connus du monde ferroviaire : Transdev, qui va regarder toutes les possibilités d’ouverture, RATP Dev, qui « ne s’interdit rien », et Keolis, qui se voit comme une offre complémentaire pour la SNCF. Des petits opérateurs locaux pourraient aussi émerger au cas par cas, comme on l’a vu récemment avec RDT 13 qui a répondu à l’appel à manifestation d’intérêt (AMI) lancé en début d’année par la région Provence-Alpes-Côte d’Azur pour sonder le marché.

Côté européen, deux opérateurs devraient vraisemblablement arriver très vite sur le marché : Arriva (filiale de la DB) d’une part, Thello ou Trenitalia (la bannière n’est pas encore décidée pour les FS) d’autre part. Les autres Abellio (filiale de NS, les chemins de fer d’État néerlandais), NTV (Nuovo Trasporto Viaggiatori, concurrent de Trenitalia sur la grande vitesse), MTR (le célèbre opérateur du métro de Hongkong) ou pourquoi pas la Renfe, viendront peut-être un jour, mais sans doute pas tout de suite.

Ce ne sera donc pas la bousculade, tant le métier est complexe et le marché français réputé compliqué. « Même si Arriva affirme vouloir arriver en France, ce ne sera pas évident pour cet opérateur de s’implanter en France », commente un cadre chez Transdev. « Il faut avoir des bases arrière, une vision du transport dans son ensemble (routier, ferroviaire…) et une excellente connaissance du système français de concession. Il faut aussi employer des salariés parlant parfaitement le français et sachant comment on dialogue avec les élus », ajoute un autre.

Tout dépendra aussi des lots ferroviaires que les régions souhaiteront ouvrir à la concurrence. Transdev affirme être intéressé par des lots représentant au minimum plus de trois millions de trains-km. L’Union des transports publics avait de son côté indiqué qu’il faudrait des lots correspondant a minima à 1,5 million de trains-km pour qu’il y ait un sens économique.

RETROUVEZ L'INTEGRALITE DE L'ARTICLE DANS

La Vie du Rail Magazine n°3351

Vous êtes abonné à RAIL PASSRail Pass est la formule d’abonnement
100% numérique du Groupe La Vie du Rail.

- Accès à tous les numéros en cours et aux archives
des magazines du groupe La Vie du Rail
(Rail Passion, La Vie du Rail hebdo et mag et Historail)

- Accès à toutes les vidéos en cours
et aux archives de Rail Passion.

Soit près de 1 000 numéros et 150 vidéos !
En savoir plus
ou vous avez acheté ce numéro ?
Connectez-vous pour pouvoir lire ce numéro en ligne.



Sur le même sujet

Commenter l'article

NOS NEWSLETTERS

  • La lettre du cheminot

    Chaque semaine, recevez les infos les plus populaires dans le monde des cheminots actifs

  • La lettre du groupe

    La Vie du Rail vous informe de ses nouveautés, la sortie de ses magazines, livres, événements ...

  • La News Rail Passion

    Recevez toutes les actus du magazine, les dossiers spéciaux, les vidéos, le magazine dès sa parution

  • La Boutique

    Nouveautés, offres exclusives, faites partie du club privilégiers des clients de la boutique de la Vie du Rail

  • Photorail

    Recevez une fois par mois nos actualités (nouvelles photographies ou affiches touristiques rajoutées sur le site) et nos offres ponctuelles (promotions…)

EN SAVOIR PLUS