La chambre de l’instruction de la cour d’appel de Riom a
confirmé le 2 février, le non-lieu rendu en faveur de la SNCF, le 29 juillet
2015, à l’issue d’un procès concernant l’électrocution d’un adolescent. Fin
octobre 2008, à la veille de la Toussaint, deux adolescents de 14 et 15 ans
s’étaient introduits sur le site de la gare de triage de Gerzat (Puy-de-Dôme).
L’un des deux garçons était monté sur un train de marchandises immobilisé sur
les rails. Alors qu’il se trouvait sur le toit d’un des wagons, tout près des
caténaires, il avait été fauché par un arc électrique de quelque 25 000 volts.
L’adolescent avait été retrouvé mort par les secours arrivés sur place. Son ami
s’en était tiré avec des brûlures au visage.
Si le la juge d’instruction
en charge du dossier avait jugé, en juillet 2015 que « l’accès aux voies
était suffisamment sécurisé par la SNCF », les parents du jeune homme
devraient se pourvoir en cassation pour leur fils et son copain, mais aussi
pour les autres et pour « dire à la SNCF, attention, vos sites sont
dangereux, sécurisez-les ! », explique le père du garçon électrocutés
dans un interview à France 3 Auvergne