A la fin du XIXe siècle, entre 1881 et 1888, la ligne de chemin de fer du Paris-Orléans s’est développée afin de rejoindre Limoges, puis Toulouse. Autour de Souillac dans le Lot, la complexité du relief a imposé notamment la construction de sept viaducs ferroviaires. Edifiés entre 1880 et 1890, ces ouvrages d’art témoignent des performances techniques et esthétiques mises en oeuvre à l’époque pour répondre à l’impératif de la mobilité. Leur présence vaut à Souillac d’être surnommée la ville aux sept viaducs. Fait de pierre et d’acier, ce patrimoine ferroviaire marque le paysage de ces arches monumentales : 30 arches en arcde- cercle pour le viaduc de Blazy (inscrit aux monuments historiques), 26 arches pour celui du Boulet , 15 arches pour celui Lamothe-Timbergues, 14 arches pour ceux de Bramefond et des Marjaudes, 12 arches pour celui de Presignac , 9 arches pour celui de Sorbier. Cette architecture est si remarquable que les Amis du Vieux Souillac et la municipalité de Lachapelle-Auzac lui ont consacré une exposition dans la commune de Lamothe-Timberque en janvier dernier. Ce patrimoine est à découvrir en faisant une promenade pédestre sur un circuit qui est également accessible en VTT.
? Cet article est tiré du numéro 3928 de La Vie du Rail.
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