Neuf ans après la catastrophe ferroviaire de Brétigny-sur-Orge, qui a fait sept morts
et plus de 400 victimes, le procès s’est ouvert le 25 avril devant le tribunal correctionnel d’Evry dans l’Essonne.
Un boulon manquait, deux autres étaient desserrés, un seul était bien en place.
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Procès. Après le traumatisme de Brétigny, la bataille des experts
Par : Marie-Hélène POINGT et Patrick LAVAL
Neuf ans après la catastrophe ferroviaire de Brétigny-sur-Orge, qui a fait sept morts et plus de 400 victimes, le procès s’est ouvert le 25 avril devant le tribunal correctionnel d’Evry dans l’Essonne.
Le 25 avril, à 13h30 s’est ou- vert le procès qui doit faire la lumière sur une douloureuse page de l’histoire de la SNCF : le 12 juillet 2013, le train Corail Intercités 3657 Paris-Limoges, qui circulait à 137 km/h, déraillait à Brétigny-sur-Orge, causant la mort de sept personnes (dont 3 se trouvaient à bord du train et 4 sur le quai de la gare) et en blessant des dizaines d’autres. Cette catastrophe, l’une des pires connues par la SNCF, a causé un véritable traumatisme dans l’entreprise. Pendant 8 semaines, le tribunal d’Evry dans l’Essonne va tenter d’expliquer les causes de l’accident et d’établir les responsabilités, en se basant sur sept ans d’enquêtes et d’expertises.
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