15 millions de places supplémentaires
Jean-Pierre Farandou a insisté sur le maintien des tarifs à un niveau juste, conformément à la stratégie de volume. Malgré l’augmentation des coûts, les prix n’ont pas été totalement répercutés sur les clients. En 2024, la SNCF a proposé 15 millions de places supplémentaires, malgré un parc contraint en attendant les nouvelles rames commandées à Alstom, prévues pour début 2026.
Côté fret, l’activité de Rail Logistics Europe a progressé de 7,9%, tandis que celle de Geodis est restée stable (+0,3%). Le chiffre d’affaires a été impacté par le ralentissement économique mondial.
« Pas un euro ne sort de la SNCF »
La rentabilité du groupe permet de maintenir les investissements dans la qualité de service, une priorité face à la concurrence croissante. En 2024, la SNCF a financé ses projets à hauteur de 50% en fonds propres et 1,7 milliard d’euros tirés du fonds de concours. SNCF Réseau a bénéficié de 5,5 milliards d’euros, dont plus de la moitié pour la régénération du réseau principal.
L’entretien du réseau reste une priorité, avec 2,3 milliards d’euros supplémentaires prévus entre 2024 et 2027. Au-delà, 1,5 milliard d’euros par an seront nécessaires pour garantir la qualité de service face à la concurrence.
27 000 nouveaux collaborateurs
Un plan de réduction des coûts a généré 500 millions d’euros d’économies sans compromettre l’équilibre économique et social. La croissance profitable de la SNCF se traduit par une amélioration du pouvoir d’achat des salariés, avec une augmentation de 17% de la rémunération sur trois ans. En 2024, la SNCF a recruté 27 700 nouveaux collaborateurs, dont 18 500 en CDI, portant l’effectif total à 290 000 salariés.