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Jean-Pierre Farandou

Jean-Pierre Farandou : Fin de parcours après les Jeux Olympiques

7 août 2024
- -
Par : Nathalie ARENSONAS

À la fin des Jeux Olympiques en septembre, le PDG de la SNCF, Jean-Pierre Farandou, quittera son poste. Est-ce une sanction de l’État suite à l’accord sur les fins de carrière des cheminots ou une simple mise en scène ?

Après une convocation très médiatisée à Bercy, le gouvernement a annoncé la fin du mandat de Jean-Pierre Farandou, PDG de la SNCF. Deux heures avant son audition par le Sénat le 7 mai, un communiqué officiel confirmait ce que l’on savait déjà : Farandou restera en poste jusqu’en septembre, le temps que la SNCF passe l’épreuve des Jeux Olympiques. Mais après la compétition, il ne sera pas reconduit pour un deuxième mandat.
Une sanction est tombée : l’Élysée proposera aux parlementaires le nom d’un(e) successeur(e) après les JO. Jean-Pierre Farandou, qui fêtera ses 67 ans cet été, devrait normalement quitter ses fonctions en juillet 2025 en raison de la limite d’âge fixée pour le PDG de la SNCF.

Manque de transparence ? Fusible ?

L’accord sur les fins de carrière, signé le 22 avril avec les syndicats, a suscité des tensions. Bruno Le Maire, ministre de l’Économie et des Finances, a convoqué Farandou pour qu’il rende des comptes, accusant l’accord de compromettre les équilibres de la réforme des retraites et les finances de la SNCF. Cependant, cet accord a été validé par le ministre des Transports, Patrice Vergriete. Selon les termes de l’accord, les cheminots pourront travailler neuf mois payés à 100 % puis effectuer neuf mois non travaillés rémunérés à 75 % avant la fin de leur carrière.

Lors de son audition devant les sénateurs, Farandou a nié les accusations d’opacité avancées par Bercy. Il a souligné que Matignon avait donné la directive d’ouvrir des négociations sur la pénibilité et les fins de carrière, et que la SNCF avait saisi cette opportunité pour améliorer le dispositif existant.

Morceaux choisis :

Qui a donné la directive d’ouvrir des négociations sur la pénibilité et les fins de carrière ?
« Matignon », répond Jean-Pierre Farandou. « C’est Matignon qui conduisait la réforme des retraites et qui a voulu ouvrir une perspective de sortie de crise. Ce que l’on a fait. Ça tombait bien, on avait un vieil accord de 2008, le moment n’était pas mauvais de tenir compte des trois réformes de retraites successives pour simplifier et améliorer le dispositif sur la pénibilité des métiers… Dans leur carrière, deux cheminots sur trois sont amenés à exercer un métier pénible… »

Quel est le prix de l’accord pour la SNCF ? « 35 millions d’euros par an », calcule Jean-Pierre Farandou. « Je m’engage à compenser le coût de cet accord, il ne coûtera rien aux contribuables, ni aux voyageurs. J’ai de l’argent, les résultats de la SNCF sont bons, je peux financer cet accord. »

Quel bilan social tire-t-il de son mandat ? « Je suis un infatigable du dialogue social. Quand je suis arrivé à la SNCF fin 2019, il y avait une rupture, une glaciation des relations sociales. J’ai rétabli le dialogue, il a été nourri et réussi. Concurrence, discontinuité de Fret SNCF…, les enjeux sociaux sont énormes. On ne peut pas embarquer 150 000 cheminots dans un projet de transformation sans les représentants du personnel. »

Le préavis de grève du 21 mai ? « Nous avons une table ronde de convergence calée le 22 mai, on a le droit à un petit mouvement social d’encouragement la veille… »

Jean-Pierre Farandou avait été nommé en novembre 2019 avec pour mission de rétablir les comptes de la SNCF et de mettre en œuvre la réforme ferroviaire de 2018. Sous son mandat, le statut des cheminots a disparu en janvier 2020, et la SNCF a affronté deux mouvements de grève importants, la crise du Covid-19, et l’organisation de trains sanitaires. Il a ramené les comptes de la SNCF dans le vert avec des résultats historiques en 2022 et 2,4 milliards d’euros de bénéfice, puis 1,3 milliard d’euros en 2023. La SNCF fait face à des fréquentations record dans les trains, mais aussi à une pénurie de rames TGV, entraînant une hausse du prix des billets.



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